Sur place
Comment y aller ?
Pour cette portion de HRP, il faut rejoindre le cirque de Gavarnie (attention ! parkings payants et pas évident, et cher..., d'y laisser son véhicule pour plusieurs jours). Le mieux est de venir en bus. Pour ce faire, on dispose de 2 à 3 autocars par jour depuis Lourdes et/ou Tarbes en saison estivale. Un bon plan aussi pour ceux qui veulent repartir en avion depuis l’aéroport de Lourdes qui est desservi au moins par Ryannair et Hop! d’Air France (entre Lourdes et Tarbes, l’autocar s’y arrête). Voir tous les moyens d’accès sur le site web de l’office de tourisme de Gavarnie.
Pour le retour de l'Hospice de France, navette estivale du 14 juillet au 15 août (voir site web pour horaires)
Une fois à Luchon, Nuit en hôtel simple à Luchon (Hôtel Céleste en centre ville tel : +33 561947484). Le lendemain (ou le soir-même...), liaison bus TER vers Montrejeau, une gare SNCF située à mi-chemin entre Lourdes et Toulouse
Logement et nourriture
En refuge, les repas sont de très bonne facture et réalisés avec les produits du pays. Le dessert est toujours précédé d’une belle tranche de fromage de brebis ou de mélange. Pas de problème non plus sur les quantités proposées car le pyrénéen est connu pour ses impressionnantes capacités à ingurgiter de belles platées revigorantes (« la garbure, mais c’est pas lourd... ») tant que les produits sont de qualité. Peu de possibilités de ravitaillement (on ne traverserait pas de village pendant les 14 jours, c'est pourquoi il a été choisi de descendre au mitan du parcours faire étape à Saint-Lary-Soulan...). Pas suffisamment de refuges sur le parcours pour envisager d'acheter auprès des gardiens de refuges des pique-niques à prix maîtrisé. Par contre, si vous avez des copains dans la région et que vous ne voulez pas descendre des crêtes, n’hésitez pas à les solliciter pour qu’ils viennent vous ravitailler à l’occasion, par exemple dans le cas de cette traversée du côté du Port de Bielsa ou au lac de Héchampy : vous vous retrouverez en début d'après-midi, découvriront des paysages somptueux au cours de leur journée de randonnées avant de redescendre vers leur voirture... Si, si, ça existe, les VRAIS copains !
Points d'intérêt
Le massif des Pyrénées est incroyablement beau et sauvage. Les belvédères lors des parcours de crête dévoilent des immensités où les chaînes de montagnes se succèdent les unes aux autres sans que l’on pense que cela puisse se terminer un jour (enfin si, du côté de Banyuls...). On choisit un itinéraire pour passer d’une vallée à une autre mais sachez qu’il y aura toujours une autre possibilité du même acabit en substitution. Le GR10 dans cette partie évite consciencieusement la montagne et « se contente » de suivre le piémont septentrional (on le perd dès le départ à Gavarnie, on ne le retrouve qu'à la fin, à Luchon...). Je ne jette pas au feu le tracé concocté par la FFRandonnée mais je n’appellerais pas cela « Traversée des Pyrénées ». Cela permet aussi de découvrir de bien beaux espaces et traverser de nombreux villages. Mais on est un peu frustré de ne pas « toucher » la montagne de plus près... Bref ! Ce n’est pas le sujet. Le terrain est très accidenté et si l’on ajoute le poids du sac à celui du bonhomme (ou de la bonne femme) le souvenir que garderont les articulations une fois le périple accompli risque de vous être rappelé chaque matin au saut du lit... Mais c’est l’occasion de découvrir des espaces naturels de premier ordre où la faune se complaît à évoluer en tranquillité et incidemment apportant un peu de sel au randonneur : l’effort auquel on se soumet est récompensé par de fugitives visions d’isards, de vautours, de renards, etc. Et puis si l’on revient aux paysages, à chaque fois que l’on pose le pied sur la crête frontière et que l’on dispose de vues panoramiques quel que soit le côté, espagnol ou français, on ne peut avoir qu’envie de revenir poursuivre cette traversée et une fois prochaine découvrir ces espaces plus arides aux roches torturées composant des massifs à l’aspect ruiniforme.
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