Préparatifs
Documentation et cartographie
Les cartes népalaises sont fantaisistes anciennes comme modernes, vous savez celles avec de jolies couleurs. Les cartes s’achètent sur place dans toutes les boutiques du quartier de Thamel à Kathmandu. En France, le Vieux Campeur dispose de quelques exemplaires mais le prix (compréhensible...) est loin d’être trivial. Sur des itinéraires hors des sentiers battus, ces cartes ne vous seront utiles que pour vous situer dans une région mais n’attendez pas beaucoup plus de leur part. Ce sont souvent des cartes au 1/100000e dans le meilleur des cas, souvent du 1/200000e. Avec ça, allez chercher le bon itinéraire... C’est vraiment sur le terrain que vous adapterez votre route en accord avec le sirdar qui se renseigne sur le bon itinéraire lorsqu’on traverse les villages ou que l’on croise une habitation... Le seul ouvrage, bien documenté et traduit en français, est sorti il y a quelques années chez Glénat « Les plus beaux trekkings du Népal ». Couvrant les principales zones de treks népalaises, il présente un chapitre sur le Ganesh. Pour ce trek, la carte Nepa Maps au 1/125000e Manaslu (ed. 2000) peut vous être utile, elle couvre la partie du Ganesh que nous parcourrons, elle semble disposer des indications les plus fiables après vérification sur le terrain...
Les livres :
- pour la partie randonnée Trekkings du Népal de Nakamura et Uchida (Ed. Glenat)
- pour la partie culturelle Expressions du Sacré dans les villages de l'aire culturelle tibétaine d'Etienne Principaud (à compte d'auteur) que l'on peut commander ici.
En complément pour vous aider à vous y retrouver à Kathmandu et connaître les bons plans, glissez donc un guide dans votre poche : le Routard, bien que très laxiste sur les mises à jour des adresses qu’il conseille, reste quand même une aide précieuse sur cette destination.
L’association belge Ganesh-Himal.be met à la disposition des trekkers désirant approfondir leur connaissance sur la région ou disposer d’informations sur la vie du pays, un site web remarquablement bien documenté avec des articles de fond sur cette région du Ganesh Himal si proche de Kathmandu et totalement méconnue. Le guide du trek au Népal - Ganesh est fait pour vous. C’est une référence en qualité d’informations dispensées. Max, avec lequel j’ai échangé il y a quelques années, est un fervent admirateur de la région et est toujours à la recherche de nouveaux itinéraires en montagne. N’hésitez donc pas à parcourir les pages du site et vous imprégner des actions caritatives menées dans les villages pour améliorer le quotidien des habitants. Vous pouvez, si vous le souhaitez, adhérer à l’association... (l'association semble ne plus exister en 2012).
Et avant de partir (ou au retour...) si le pays vous a "tapé dans l'oeil"... allez faire un tour sur le tout nouveau site web de la Maison culturelle du Népal où vous trouverez des tonnes de renseignements sur le pays, ses habitants, ses religions sans oublier l'art et l'histoire.
Equipement
Ce trek requiert une autonomie complète pour le groupe depuis Kathmandu du fait de l’isolement total de cette région montagneuse pourtant la plus proche de la capitale (impossible de compter sur un quelconque point de ravitaillement). Il a été monté avec un accompagnateur de montagne sherpa, Nima Dhundup aujourd'hui décédé, originaire du district voisin de Rasuwa. Maintenant pour effectuer ce trek vous pouvez joindre mon ami Tapan Rajbhandari tapanrajbhandari@gmail.com ou rajbhandari_tapan@yahoo.com.
Afin de lever les incertitudes quant à la réelle existence de sentiers d’altitude praticables pour la randonnée, nous avons dû composer la caravane avec des porteurs originaires des villages que nous avions prévu de traverser. Tout au long de la randonnée, nous avons pu apprécier le ballet des porteurs se relayant en tête du groupe à chaque col qui représentait la fin de leur connaissance du territoire (à l’estive, les porteurs sont avant tout des bergers qui accompagnent les troupeaux de leur village aux pâtures d’altitude, ils connaissent donc leur versant de la montagne et pas beaucoup plus).Côté équipement, privilégiez les systèmes trois couches ainsi que de bonnes chaussures de rando. Aucun passage technique ne nécessite un équipement spécial. La présence de bâtons de marche pourra vous aider à traverser un passage gelé et vous sécuriser sur des sentiers balcons. Prévoir un sac à dos pour vos affaires de la journée, plusieurs gourdes d’eau (il faut beaucoup s’hydrater à ces altitudes). Ne pas oublier de toujours avoir à portée de main le trio « chaleur garantie » comprenant gants, bonnets et chaussettes : protéger les extrémités, c’est empêcher le refroidissement de s’opérer.
Dans un sac type marin si possible étanche (pas de valise), vous aurez disposé le reste de vos affaires pour passer une bonne nuit, entre autres un duvet sarcophage -20°C et des vêtements type Damart pour le haut et le bas. Le drap en soie fait gagner 3 à 4°C et une couverture supplémentaire en polaire, parfois bien utile, que vous glisserez dans le sac de couchage (et en plus ce n’est pas lourd).N’oubliez pas quelques gâteries au fond du sac comme du chocolat, des barres énergétiques, une ou deux boîtes de foie gras (tartiné sur le pain fait « maison », c’est divin...!), des livres, des jeux de lettres ou de chiffres pour maintenir une activité intellectuelle chaque jour (vous pourrez constater que la résolution d’un Sudoku au-dessus de 4000 m peut présenter quelques longueurs...).
Les équipements électroniques sont grands consommateurs de batteries et vous ne risquez pas de trouver un point de rechargement chaque soir... Seule possibilité, le système solaire attaché sur votre sac et qui recharge 4 piles AA pendant que vous marchez. Vous pouvez laisser le mobile GSM au fond du sac, il ne vous sera d’aucune aide... Pour sécuriser votre groupe, envisagez la location d’un téléphone satellitaire (dépense relativement peu onéreuse en rapport à l’aide qu’il peut vous apporter).
Quand partir ?
Du fait du régime de moussons auquel le pays est soumis, les deux saisons de trek au Népal sont généralement le printemps (avril-mai) et l’automne (mi-octobre à mi-décembre). Pour le Ganesh Himal, eu égard à la consistance du circuit, le mois de novembre semble être un bon compromis, mais nul n’est à l’abri d’une queue de mousson ou d’un hiver précoce...
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