[Ardèche] Le serre de Baube
5h30 de marche / 18kms / +700m / -700m.
Carte topographique IGN Top25 au 1/25000e 3036 OT Valence / Corniche de l'Eyrieux
Départ : Chantegraille (Parking au niveau de l'arrêt d'autocar sur la RD533, 2kms à l'W de Saint-Peray)
Arrivée : Chantegraille
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Sur les premiers contreforts orientaux de la montagne ardéchoise, il est une randonnée en boucle qui explore le fil de crêtes pas si hautes que ça mais totalement dégagées. Ce circuit va vous permettre de déguster à satiété nombre de panoramas sur les Préalpes vercusiennes mais pas seulement : le regard se promène du NE avec le massif de Belledonne jusqu'au S pour distinguer les montagnes d'Angèle, de Miélandre, de la Lance et même le Ventoux ! Entre ces deux extrêmes, on pourra repérer les pics des Moucherolle, la "crête de coq" caractéristique du Grand-Veymont et l'immense plateau de la montagne du Glandasse. On aura aucun mal à distinguer la sortie de la vallée de la Drôme, écrasée qu'elle est par le synclinal de Saoû dominé à l'E par le massif des Trois-Becs. Et comme un enchantement, du côté de la ferme de Rosières, le Mont-Blanc, eh oui lui-même, fera une apparition bien sympathique à la gauche du Bec de l'Orient, la montagne qui termine le massif du Vercors au N. En tout cas, un bien joli coin !
De l'arrêt de l'autocar n°46 "Chantegraille" le long de la RD533 à 265m, on suit la route avec précaution vers l'W sur une cinquantaine de mètres avant de trouver sur la D les marques jaunes et blanches d'un sentier de Pays qui invitent à suivre la route d'accès au hameau de La Rochette. Au-delà des maisons, on poursuit sur la piste en légère descente pour passer au-dessus d'un vignoble (le Saint-Péray, un excellent vin blanc !) avant de remonter franchir une épaule boisée de chênes-verts. Au passage, en direction du SE, belle vue sur le synclinal de Saoû. On rejoint la route d'accès au hameau de Gachet, route que l'on suit sur la G pour passer sous la ligne électrique THT. On longe les plantations d'actinéas (les kiwis quoi ?). Côté panoramas, ça commence à se préciser : au-delà du sillon rhôdanien, les sommets du Vercors commencent à apparaître et en tout premier le pic relevé de la Grande Moucherolle flanqué à sa droite des Deux-Soeurs, Agathe et Sophie. Mais ne cherchez pas le Grand-Veymont, il se fait désirer en restant caché derrière le plateau d'Ambel.
On traverse une aire de retournement automobile (20mn, 345m) pour poursuivre en face sur un chemin forestier support d'un itinéraire de Compostelle (un de plus...). On évolue sur une crête débonnaire jusqu'au poteau indicateur "Petit Gachet" qui marque une fourche de chemins (5mn, 370m). On poursuit sur le chemin de G pour sortir un peu plus loin à découvert et passer bien à droite de la ferme de Fautière. On prend une direction W alors que l'on se met à longer une plantation d'actinéas. On rejoint un croisement de routes (20mn, 485m) au niveau de la ferme de Poutet. On continue tout droit et l'altitude que l'on a atteinte permet de déguster un panorama plus large qu'auparavant incluant à présent la crête orientale des hauts plateaux du Vercors jusqu'à présent limitée à la seule Moucherolle... Vers le NE, on domine la large plaine fertile de l'Isère qui se perd à l'horizon au pied du massif de la Chartreuse. Sur la gauche des Moucherolle apparaissent à présent quelques pics acérés du massif de Belledonne. En poursuivant sur le goudron, on vient se connecter à la RD533 un peu en aval du hameau du Pin (20mn, 525m). On suit vers l'W avec grande attention cet axe d'intense circulation automobile pour trouver au sortir du large virage à gauche le départ à main G d'un sentier qui dévale le coteau pour contourner la combe du ruisseau du Sorbier. On évolue au travers d'une chênaie puis d'une pinède, parcours étale au cours duquel on croise pas moins de 3 sources. Puis on s'attelle à une remontée qui traverse le hameau de Pierre Blanche où l'on retrouve le goudron pour atteindre de nouveau la RD533 à la Combe des Rioux (30mn, 580m). Les indications fournies sur le poteau invitent à suivre encore une fois la RD533 vers la G pour 500m. Forts de nos presque 600m d'altitude, la vue est maintenant bien dégagée et il est plus aisé de repérer le Grand-Veymont qui émerge des moutonnements du relief vercusien.
A l'approche du col de Leyrisse, alors que l'on vient de traverser le hameau du Fringuet, voici qu'il se présente l'occasion de laisser la RD553 pour cheminer légèrement en contrebas en toute sécurité sur un petit sentier parallèle à la route. Au col (10mn, 587m), on traverse la RD14 avant de trouver arrivant de la droite le parcours commun des GR42 et 420 en provenance de Saint-Romain-de-Lerps. On suit les marques blanches et rouges qui se poursuivent sur la petite route ascendante à main G (un diverticule est proposé en parallèle de la route mais qui n'apporte pas grand chose...) qui permet de rejoindre le plateau agraire un peu avant la ferme de Rosières (15mn, 625m, poteau indicateur). En ayant pris de la hauteur et aussi du recul, on peut constater que les contreforts orientaux du Vercors ne sont plus occultés par les montagnes centrales et qu'en plus il est beaucoup plus aisé de décrypter ce qui se présente au-delà du "proche" horizon des Préalpes.
En laissant le GR42A continuer tout droit vers Alboussière, on poursuit sur la G aidés du balisage des GR 42 et 420. Jusqu'au col de Ponsoye, on va faire parcours commun avec l'itinéraire décrit dans le topo Entre Alboussière et Boffres. On s'élève donc entre deux prairies afin de rejoindre le fil de la crête et continuer l'exploration des horizons vers l'E. Au monument commémoratif de l'histoire huguenotte (5mn, 645m), en se retournant plein N, on peut apprécier la campagne agraire qui occupe les plateaux des monts du Vivarais du côté de Champis. On notera dans le paysage la présence de deux villages : Alboussière à l'W et La Bâtie de Crussol au NW. Et puis, "cerise sur le gâteau", voici donc qu'apparaît dans le lointain, bien à l'arrière du Bec de l'Orient du côté du NE, la grosse masse blanche du Mont-Blanc.
On parcourt la crête bien large puis on se met à descendre sur une piste caillouteuse pour aller se connecter à la RD14 au niveau du hameau de Bouchard. On poursuit tout droit sur le goudron sur une cinquantaine de mètres en direction du col de Ponsoye jusqu'au poteau indicateur qui marque l'emplacement où l'on va laisser les GR42 et 420 se poursuivre tout droit pour franchir le col et descendre vers Boffres (30mn, 620m, fin du parcours commun avec l'itinéraire Entre Alboussière et Boffres). On emprunte la petite route qui démarre sur la G (balisage blanc-jaune). Elle permet d'aller traverser le hameau de Ponsoye (5mn, 590m, tables et bancs de pique-nique) et poursuivre en descente franchir en forêt le ravin du ruisseau de Jergne. On arrive au carrefour routier de la Croix de Reyne (15mn, 555m) où l'on incline la marche sur la G pour emprunter la Route des Serres. Au sortir de la forêt, on évolue sur le fil d'une large crête panoramique oreintée W - E qui, après que l'on ait laissé à main gauche la ferme des Serres, propose un parcours en up / down sur une piste sableuse pile poil face aux reliefs du Vercors. Après chaque petite ascension, en premier le Serre de Baube puis celui de Blacher, on aura le plaisir de découvrir de nouveau cet horizon momentanément occulté. Et même si le parcours aurait pu paraître un tantinet longuet, quand même un peu plus de 2kms, il n'en est rien ! On ne se lasse pas de scruter les lointains...
Comme il va bien falloir descendre de notre "nid d'aigle", cela s'effectue en 3 séries de 2 lacets et voici que l'on rejoint le large col de Tracol (50mn, 430m). On peut poursuivre tout droit pour rejoindre le village suivant de Chambaud (c'est la piste principale pour monter de la vallée...) ou alors, comme décrit ci-après, suivre le balisage jaune et blanc qui propose de rejoindre sur la G la ferme de Tracol puis celle de Violon (15mn, 460m). Quelle large vue sur les falaises de Crussol et les plaines de Valence et de Romans ! Attention tout de même : 150m après avoir dépassé la route d'accès à cette ferme et alors que l'on revient en forêt, il faut impérativement tourner à D pour suivre la piste forestière qui se dirige vers l'E (sinon, tout droit, c'est retour vers le Serre de Baube...). Plus bas, à la cote 400 alors que l'on est retourné en forêt de chênes-verts, il faut laisser le chemin qui se présente à main droite pour poursuivre à G sur le chemin principal qui sinue entre les buissons de genêts. Pour rejoindre le hameau de Chambaud, on aura à désescalader 3 portions chaotiques où le schiste parfois moussu affleure (un peu de prudence...). On passe sous la ligne électrique THT (45mn, 280m) puis on rejoint le hameau de Fosses (45mn, 170m). On continue sur le goudron vers la G pour franchir le ruisseau de Jergne puis vers la D pour traverser Chambaud et atteindre le hameau de Tourtousse où l'on s'échappe du goudron en empruntant un sentier à main G au pied d'un pylône électrique en béton (10mn, 165m, poteau indicateur). Il "ne reste plus" qu'à remonter jusqu'à la RD533. Le parcours dans la pinède est assez redressé jusqu'à rejoindre une maison isolée en aval du hameau de Chantegraille. C'est ici que l'on retrouve le goudron (10mn, 230m), goudron que l'on suit pour traverser le hameau et déboucher sur la route qui relie Saint-Péray à Lamastre. Le parking se trouve 50m sur la D (20mn, 270m).
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