[Drôme] Tour de la montagne de Bret
4h10 de marche / 12kms / +700m / -700m.
Carte topographique IGN Top25 au 1/25000e 3237 OT Glandasse - Col de la Croix-Haute - PNR du Vercors
Départ : Die (Route de Romeyer aux alentours du camping "Le RiouMerle")
Arrivée : idem
Améliorer mon bilan écologique : Possibilité de venir en autocar de la Région depuis Valence via Crest (compter 1h30) ou en train TER (compter 1h10) puis 15mn à pieds pour rejoindre l'entrée du camping "Le Riou-Merle".
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Voici un circuit en boucle qui parcourt les coteaux orientaux de la montagne de Bret, cette "crête de coq" calcaire qui surplombe la bourgade de Die et offre de splendides panoramas sur la vallée de la Drôme et ses alentours, certes, mais également sur la "montagne cachée" aux Diois urbains, et ce par la montagne de Bret elle-même..., à savoir l'intégralité des falaises occidentales de la montagne du Glandasse. Et pourtant sont-elles belles et impressionnantes...! En 2020, j'avais construit un itinéraire en boucle, lui aussi, qui traversait la montagne de Bret en plein centre, passant par le col de Ginayes, rejoignant Serre Jean et revenant sur Die en franchissant le Pas de Bret. Ce topo que j'avais appelé La montagne de Bret. Il laissait de côté les extrémités de la "crête de coq", le col de Villard au N et le Pas de Sagatte au S. Eh bien, avec ce tout nouveau topo, l'exploration de ce bastion calcaire est à présent complète...!
Au départ de la route de Romeyer à la sortie N de Die à 420m d'altitude, on suit le goudron vers le NE avant de laisser partir, au niveau d'un poteau indicateur sur la droite, les GR95 et 965 vers le Pas de Bret afin de poursuivre sur 500m jusqu'à l'embranchement de la route de l'Hommet (15mn, 435m, poteau indicateur). On s'engage sur la D avec la présence d'un balisage jaune-vert puis on quitte le goudron après une centaine de mètres avant d'incliner légèrement sur la D 150m plus loin pour pénétrer dans le "Chemin du Bonheur" dans lequel on pressent qu'il va à présent falloir se mettre à grimper pour atteindre le nirvana...
Comme prévu, on s'élève en lacets réguliers au coeur d'une pinède à hauteur et en RG du ravin de Comballon. Vers 700m, dans un virage en épingle à cheveux, la végétation arbustive laisse enfin entrevoir un peu du paysage alentour, il s'agit du But Saint-Genix. Plus haut, alors que l'on est en train de suivre une traversée du coteau vers le N, voici qu'apparaît de nouveau le But Saint-Genix mais cette fois-ci complété du plateau d'Ambel et du Bec Pointu. Sans aucune difficulté, on atteint le col de Villard immergé dans la végétation (1h15, 833m, poteau indicateur). Pour pouvoir disposer d'un panorama dégagé sur les paysages qui nous entourent, il faut laisser le sentier qui descend vers l'E (c'est pour tout è l'heure...) et poursuivre la montée à main D jusqu'à une promesse de belvédère. Si fait !
On accède à ce belvédère par un chemin balisé en jaune-vert et on y découvre ce que l'on y était venu quérir (10mn, 885m), à savoir des vues spectaculaires à quasiment 300° de la Dent de Die à l'extrême gauche (un peu cachée par la végétation, je le concède...) jusqu'au But Sapiau à l'extrême droite en passant par la masse imposante de la montagne de Bret, la montagne de l'Aup et le Duffre qui dominent Valdrôme, la Servelle, la montagne d'Aucelon, le col de Pennes, la Pâle, le Serre Chauvière, le Grand Justin (et sa tour télécom...), le Grand Ranc, le Grand Barry (entre les deux, à l'horizon, ce sont les monts d'Ardèche dominés par le plateau bifide du Mont-Mézenc...), et en se déplaçant un peu vers l'W au milieu des buis, on accède à la suite : la vallée de Quint, le Bec Pointu, la Tête de la Dame, le But Saint-Genix, le col de Vassieux, le But de l'Aiglette, les Rochers de Chironne et le col de Rousset. Ouf...! Quel nid d'aigle que cette plateforme qui surplombe de belle manière la vallée de la Drôme et la plaine du Diois avec bien sûr la bourgade de Die en plein milieu.
Retour au col de Villard par le même chemin avant de basculer sur la D en direction du col de Ginayes (qu'il n'est pas prévu de rejoindre... sinon on devrait suivre l'itinéraire décrit dans le topo La montagne de Bret pour remonter vers le Pas de Sagatte). On descend un peu pendant 250m jusqu'à atteindre une fourche de chemins à 810m d'altitude où on laisse le balisage jaune-vert descendre sur la gauche (vers le col de Ginayes...) alors que l'on poursuit tout droit en courbe de niveau sur un sentier bien marqué au sol duquel on dispose d'assez peu d'échappées pour pouvoir contempler les paysages que l'on devine être présents sur notre gauche. Mais on va se rattraper un peu plus loin... et même assez vite puisqu'une trouée bienvenue dans la végétation nous régale les yeux avec cette première vision des remparts occidentaux de la montagne du Glandasse, du "comptoir à moutons" au rochers de Plautret et au Pas de Chabrinel.
Après que l'on ait recommencé à s'élever progressivement, on atteint une seconde fourche de chemins où l'on retrouve sur un arbre un vieux balisage de peinture orange que l'on suit jusqu'à une petite clairière à 900m d'altitude dans laquelle les baliseurs d'autrefois s'en sont donné à coeur-joie... Simplement, il faut viser à main D la croix orange dessinée sur un tronc et s'y rendre pour trouver juste après le départ d'un "sentier" tracé pleine pente (un peu en biais quand même, j'exagère...) mais qui présente une pente très relevée assez difficile à remonter surtout avec sous les pieds un tapis de feuilles bien glissantes... Bon ! Ca ne dure qu'une centaine de mètres pour parcourir les 50m de dénivelée (balisage jaune assez ancien lui aussi...) qui vont nous permettre de rejoindre le sentier qui relie la ferme de Serre Jean au Pas de Bret, support des GR95 et 965 (50mn, 950m, noter que l'on peut suivre les marques blanches et rouges des GR sur la droite pour franchir le Pas de Bret et descendre par ce raccourci vers Die en 50mn mais ce serait squeezer le second belvédère du Pas de Sagatte qui vaut autant que le premier... A vous de voir !).
On suit le sentier support des GR95 et 965 vers la G sur moins d'une centaine de mètres pour atteindre le poteau indicateur "Bret" qui marque la bifurcation à D vers le Pas de Sagatte. On retrouve un balisage jaune-vert pour suivre un excellent chemin tracé en faux-plat montant qui peu à peu sort du couvert végétal à l'approche du col pour nous offrir de somptueuses vues totalement dégagées sur les remparts occidentaux de la montagne du Glandasse, et, cette fois-ci, jusqu'à son point culminant, le Pié Ferré, qui marque 2041m sous la toise.
Encore quelques dizaines de mètres pour franchir un passage étroit à la base d'une falaise et nous voici débouchant dans le pertuis du Pas de Sagatte immergé dans un maquis de buis et de chênes-verts (15mn, 997m). La vue périphérique se dégage si l'on remonte sur la petite crête rocheuse à main G ne serait-ce que d'une vingtaine de mètres pour que le regard puisse plonger sur le plateau de Valcroissant et son abbaye bien enfermés par un ensemble de falaises calcaires (y compris les remparts du Glandasse...) dont l'unique sortie par le bas se révèle être le Pas de la Roche. La vision depuis ce belvédère est complémentaire de celle obtenue depuis le col de Villard (il se trouve au N de la montagne de Bret, ici, au Pas de Sagatte, nous sommes sur la même montagne mais au S...). Plus rien ne nous empêche de contempler la haute vallée de la Drôme, et ce, jusqu'à sa source au pied de la montagne d'Aup qui ferme l'horizon de même que l'on peut regarder les crêtes du Petit Pestel (et son petit monolithe de l'Aguille) qui dominent le village de Laval d'Aix et au-delà les montagnes qui s'inscrivent tout autour de Châtillon-en Diois.
Au départ du pertuis, côté W, un petit zigzag aménagé donne accès en contrebas à un sentier qui court à la base des falaises sommitales de la montagne de Bret. La descente s'initialise par de longues traversées du coteau en présentant une assez faible dénivelée négative. celles-ci sont entrecoupées de virages en épingle à cheveux. Cette première partie de descente est vraiment (trop...?) tranquille. Plus tranquille, tu meurs... d'ennui, s'il n'y avait ces paysages alentours d'une grande beauté et la traversée de forêts qui, en automne, révèlent la nature des essences qui la composent par la couleur irisée de leurs feuillages.
Puis on traverse quelques thalwegs qui veinent les pentes de la montagne de Bret pour aborder une portion un peu plus chahutée (mais raisonnablement...). Finalement, on débouche à 460m sur la route d'accès au hameau des Floreaux, route que l'on suit sur la G en descente pour atteindre le carrefour avec la route de Sallières à Die au niveau de La Maladrerie (1h10, 450m). On la suit sur la D en direction du NW pour rejoindre la RD93. On suit avec attention sur 350m cette route à grande circulation (elle permet de relier les vallées de la Durance et du Rhône, de Gap à Valence, via le col de Cabre...) jusqu'à l'approche du rond-point qui marque l'entrée de Die. Ici, on laisse la RD93 pour s'engager à D sur la route de Romeyer, un peu plus tranquille, quoique..., et retrouver l'entrée du camping duquel on est parti (25mn, 420m).
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