[Pyrénées orientales] De Banyuls à Cerbère
3h de marche / 10kms / +560m / -560m.
Carte topographique IGN au 1/25000e 2549 OT Banyuls-sur-mer, Côte Vermeille, Col du Perthus
Départ : Banyuls (parkings de la gare SNCF)
Voyage de retour : TER (10mn de parcours, un train toutes les 2 heures)
Arrivée : Banyuls
Diaporama
Téléchargez la carte au format PDF
Quelle chance de disposer en France du Conservatoire du littoral ! Il récupère morceau après morceau les portions de territoire en bord de mer qui ont été phagocytées par les propriétaires privés, souvent en les rachetant... Puis il les valorise en réhabilitant les sentiers littoraux (ou de douaniers...), en les sécurisant afin de les mettre à disposition des randonneurs que nous sommes. N'oublions pas non plus le balisage fait de marques jaunes qui permet de ne pas s'égarer sur les multiples traces dans le maquis qu'ont créées les pêcheurs à pied et qui sont source d'égarement, de perte de temps et aussi de danger objectif. Ce balisage est la plupart du temps réalisé et entretenu par les associations locales de randonnées, qu'elles en soient remerciées ! Pour cette portion entre Banyuls et Cerbère, on va s'attaquer à un beau morceau où il n'y a pas beaucoup de répit tant la côte est déchiquetée impliquant d'incessantes montées et descentes. Plus sauvage que celle de Collioure à l'anse de Paulilles, elle est aussi caractérisée par un parcours immergé dans les vignobles avec des plants de vigne qui viennent "mourir" tout au bord de la falaise laissant somme toute juste la place pour que le randonneur y passe... Et par une journée maussade, mise à part la présence des vignobles..., on n'est pas loin de se croire en Bretagne (même si par beau temps en Bretagne ça peut ressembler aux bords de la Méditerranée ! (voir le topo Belle-Île par exemple...)).
Noter qu'en raison de la météo "bouchée", il n'a pas été possible de compléter le circuit en revenant de Cerbère à Banyuls par l'intérieur des terres par le Puig Joan. Marcher, oui, dans le brouillard et la bruine, non !
Du parking de la gare de Banyuls situé à l'W de la ville balnéaire et à 20m d'altitude, on descend la rue sur la D puis sur la G pour retrouver un peu plus bas les marques blanches et rouges du GR10 qui arrivent de la droite au niveau de la cave de l'Etoile. On les suit vers la G pour atteindre la jetée (10mn, 5m). On suit la RD914 vers la D en direction du laboratoire Arago, le grand bâtiment de couleur crême derrière lequel se trouve le départ du sentier littoral vers le S (10mn, 10m). Après quelques escaliers on retrouve la RD914 un peu plus haut et on va la suivre sur 400m (balisage jaune) en maintenant une grande attention à la circulation automobile. Face au centre de thalassothérapie, le PR trouve la solution pour s'échapper du ruban de goudron alors qu'il descend à main G en contrebas de la route. Il traverse pas mal de criques et évite la partie pointue du Cap del Troc en coupant dans le maquis. On atteint ainsi la plage de Taillelauque (40mn, 0m).
Dos à la mer, on suit à présent la piste d'accès à la plage sur 150m avant de trouver à main G la reprise du sentier littoral qui présente à cette endroit une forte déclivité. On sinue dans le maquis puis on traverse un vignoble au-dessus de la crique de Tancade. On poursuit en up / down puis à nouveau en forte montée pour rejoindre le parking automobile du Cap Rederis (20mn, 120m). De la plateforme, on dispose d'une vue en enfilade vers le N de la côte Vermeille jusqu'au Cap Béar.
Le sentier littoral se poursuit derrière la petite cahute puis propose de descendre en zigzags dans le maquis franchir un thalweg avant de remonter effacer une épaule et se terminer provisoirement à l'entrée de la plage de Peyrefite (30mn, 0m, bar-restaurant). On traverse la plage pour trouver au S la suite du sentier vers Cerbère. On remonte un peu pour contourner l'hôpital (bien suivre le balisage !). Côté S, le PR ne se poursuit pas comme on pourrait le croire sur le chemin en bord de falaise mais emprunte au S un large chemin sur lequel, après une centaine de mètres, on pourra le quitter pour partir vers l'E rejoindre la côte déchiquetée. La portion du sentier littoral devient plus chaotique du fait des nombreux éboulements qui s'y produisent et nécessitent en permanence des travaux d'étayage et des déviations sur l'itinéraire.
Le profil est, on s'en doute, composé de up / down incessants à hauteur de l'anse de Terrimbo coincé que l'on est entre les falaises détritiques et la voie ferrée... Après deux ou trois descentes et remontées d'escaliers, on s'en vient traverser la voie ferrée par dessus le tunnel qui marque l'entrée du train à Cerbère. On rejoint ainsi la RD914 (1h10, 40m) que l'on suit en descente vers la G pour passer au pied de l'hôtel Art Déco Belvédère du Rayon Vert aux formes de nef de navire (il servait dans la première partie du XXème siècle à héberger les voyageurs du train international pendant que l'on changeait en gare les essieux des wagons, l'écartement des rails n'étant pas le même en France et en Espagne ; voir lien Wikipédia)
L'emplacement du bâtiment de la gare est enclavé au milieu des voies :
1) on peut longer le bâtiment par sa gauche et rejoindre la passerelle piétons au dessus des voies,
2) descendre au centre ville de Cerbère par la RD914 (tous commerces) puis remonter à D le long du mur de soutènement en briques rouges pour rejoindre la passerelle piétons au dessus des voies.
On l'emprunte pour passer au N (ou alors on peut emprunter le passage à niveau) puis on suit la rue à G qui va repasser sous les voies et permettre d'atteindre la gare (facile, non ?)
Compter 15 à 20mn depuis la fin du sentier littoral pour rejoindre la gare.
Autres randonnées dans les Pyrénées orientales et en Occitanie
Ajouter un commentaire