Bridge Nikon P900 et P1000
Ca y est ! Je suis revenu, 20 ans après, à un appareil Bridge. En 1998, pour la traversée du Khumbu au Rolwaling, j'avais utilisé un Kodak qui m'avait donné satisfaction. Malheureusement, ce produit a disparu (pas que le produit, la maison-mère aussi...). J'avais acquis mon premier Reflex, un Nikon, le D90, et suis resté fidèle à ce matériel jusqu'à cet été en utilisant des objectifs polyvalents 18-105, 18-200 et pour finir 18-140. Comme je fais beaucoup de treks dans des régions assez poussiéreuses et accidentées, j'en étais au 6ème boîtier... Trois cassés lors de chutes, deux inondés (dont un béni par les eaux de la Kali Gandaki au Mustang...). Il m'en reste un en parfait état de marche, le second, suite à sa bénédiction bouddhiste, connaît quelques dysfonctionnements côté déclencheur. En juillet 2017, alors que je passais dans ma FNAC préférée, je tombe sur le Bridge Nikon P900 en exposition. J'avais eu l'occasion de regarder les vidéos de présentation sur le Net, apprécié la qualité de la photo de la Lune (bluffant !)... Bref ! Les vendeurs se plient en quatre pour trouver une batterie, une SD-Card et je fais quelques essais de clichés. Convaincants, il va sans dire... Moins de 500€ pour une bête de course comme cela, je décide de mes le faire offrir (je n'ai pas résisté longtemps...) pour mon anniversaire à venir (enfin, il était encore loin... mais bon !). Et derechef je pars avec sur le trek du Haut-Dolpo. Maniabilité, robustesse, zoom surpuissant aux photos nettes (laissez tomber le zoom numérique...) permettant des captures de scènes de vie sans intrusion, macros de fleurs d'une netteté incroyable, flash qui s'adapte à la scène que l'on désire capturer même au plus profond des gompas à l'ambiance très sombre, un contraste des photos pour des paysages très réalistes qui ont l'impression de sortir de l'écran lorsqu'on les visionne, une bonne gestion des clairs-obscurs, un poids de moins d'1kg, etc. En gros, rien à lui reprocher, jusqu'à la consommation de la batterie qui est réduite au strict minimum malgré les nombreuses utilisations du zoom (à chaque fois qu'on le met en service).
Vous pourrez apprécier la qualité du rendu des photos en faisant défiler les diaporamas insérés dans le jour par jour du topo Traversée du Haut-Dolpo.
Et puis si vous voulez en acquérir un, voici un des nombreux liens pour franchir le pas : par exemple sur la FNAC.
Et maintenant le P1000 ! Grand frère du P900, il a tout de plus grand et de plus lourd, malheureusement... Mais les améliorations qui ont été portées par Nikon sur la netteté du viseur (un vrai écran LCD), la profondeur du zoom, la possibilité d'ajuster le diaphragme +/- manuellement à l'aide d'une molette située sur l'objectif, la mise à disposition d'un zoom optique aux incroyables capacités, la disparition du vignettage sur les photos prises en grand-angle, la possibilité de sauver ses clichés en JPG mais aussi en RAW, vidéo en auto-focus à 4K et sûrement bien d'autres fonctionnalités que je n'ai pas encore découvertes... Bref, il est (nettement...) plus lourd que le P900, s'acquiert quasiment au double du prix du précédent, mais est vraiment plus performant ! Selon le type de trekking (en autonomie ou avec accompagnement muletier) dans lequel je m'engagerai, je choisirai d'emporter l'un ou l'autre (question d'encombrement et de poids) car P900 et P1000 disposent réellement d'une qualité d'image de très bon niveau pour un équipement tout intégré pour lequel il n'est pas nécessaire de "jouer" avec les différents objectifs.
Vous pourrez apprécier la qualité du rendu des photos en faisant défiler les diaporamas insérés dans le topo Les crêtes du Mont Rachas.
Et puis si vous voulez en acquérir un, voici un des nombreux liens pour franchir le pas : par exemple sur la FNAC. On trouve aussi des occasions ou des produits neufs repackagés à prix plus réduit...
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