ait souka
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Grandes traversées GTAM
- Le 14/10/2014
- Dans Généralités
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Dans une version au format guide de trekking à glisser dans son sac à dos pour une utilisation sur le terrain, il dispose par rapport à la version précédente des dernières corrections sur les itinéraires et de la présence du dernier opus, la GTAM n°5 de Talmakant à Imlil, qui s'en va explorer crêtes et sommets et remonte la vallée de l'assif Tafklast pour rejoindre le Toubkal par un itinéraire totalement abandonné aujourd'hui par les touristes, je veux parler du tizi n'Ouagane. Le jour par jour de chacune des GTAM est illustré de cartes topographiques qui seront, à n'en point douter, d'une aide précieuse sur le terrain (non, non, c'est vrai...).
L’ouvrage que vous aurez entre les mains une fois que vous vous le serez procuré se propose de vous faire découvrir le haut-Atlas marocain au travers de 5 circuits de trekking d’un niveau technique modéré et d’une durée de 20 jours chacun. Ils parcourent la montagne en empruntant les sentiers historiques inter-villages et parfois quelques traces de chèvres sur des crêtes débonnaires. Entre Midelt et l’Atlantique, soit la traversée intégrale du haut-Atlas marocain, ce sont plus de 1000 kms d’itinéraires qui sont décrits représentant de l’ordre de 500 heures de marche, chacune des portions pouvant être réalisée indépendamment l’une de l’autre, en autonomie ou en accompagnement muletier (et c’est vraiment ce qu’il y a de plus sympa !). Je vous y emmène. Alors, bon voyage !
Depuis octobre 2014, on le trouvait en librairie... A présent les éditions Persée l'ont retiré de leur catalogue mais je dispose encore de quelques exemplaires que je peux vous céder au prix de 30€ franco de port (France métropolitaine et Corse), 40€ franco de port (Europe continentale et DOM-TOM) et 50€ franco de port pour le reste du Monde. Il ne vous reste plus qu'à cliquer sur le bandeau ci-dessous :
En relisant le livre, bien des mois après sa création, j'ai pu constater que mon alimètre s'était dérèglé d'une centaine de mètres vers le haut lors de l'exécution de la GTAM n°5 entre Ijoukak et le tizi n'Ouagane. Si j'ai pu corriger le texte sur le site web, il en va tout autrement sur le papier ("verba volant, scripta manent" disaient les Romains...). Vous pouvez par vous-même effectuer les corrections à la main en minorant toutes les altitudes de 100 mètres. Autrement, vous pouvez télécharger le correctif en PDF ici : corrections.pdf et l'insérer en lieu et place dans le livre. Merci de votre compréhension.
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Des nouvelles d'Ait Souka
- Le 12/01/2014
- Dans Généralités
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Quelques nouvelles d'Ait Souka où l'école continue à bien remplir son office. Petit à petit, elle commence à être reconnue par les autorités de la wilaya. La Communauté rurale d'Asni a décidé de prendre en charge le traitement mensuel de l'institutrice. Jusqu'à présent, c'étaient les villageois qui payaient pour que leurs enfants en âge préscolaire puissent être accueillis dans l'école. Meryem, l'institutrice qui officiait depuis l'origine, a été remplacée au cours de l'année 2013 pour cause de mariage et c'est maintenant une autre fille du village, Latifa, qui accueille les bambins. L'association locale du village, aidée depuis l'Europe par "Les amis d'Ait Souka" , a fait installer deux équipements de chauffage au gaz (indispensables pendant les mois d'hiver), a procédé à la décoration de la pièce et au cimentage de l'allée extérieure afin de préserver le carrelage intérieur. Enfin, elle a doté la classe de fournitures scolaires et acheté un lecteur CD. Voici quelques photos en direct de là-bas :
Vous voulez en savoir plus ? Comment nous aider ? Merci d'avance... Je vous renvoie vers la page principale consacrée au développement d'Ait Souka et sur laquelle vous pourrez apprécier le travail déjà accompli. Vous disposerez également des coordonnées bancaires. Vos dons nous permettront de continuer le travail dans lequel nous nous sommes engagés. Cliquez sur la photo pour accéder au contenu.
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Et une GTAM de plus, la 5ème
- Le 09/06/2013
- Dans Voyages
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Eh bien, ce coup-ci, cela n'a pas été qu'une partie de plaisir... Ambitieux certes, le programme initial (découverte d'un itinéraire en autonomie complète avec portage de 20kg pendant 19 jours) s'est révélé incompatible avec les possibilités d'hébergement en montagne. En effet, la désertification de certains hauts vallons de la montagne marocaine s'intensifie et les bergers ne viennent plus qu'en juillet et août, donc personne pour nous recevoir dans les bergeries d'altitude... D'où la nécessité de devoir procéder à des ravitaillements non sollicités sans avoir à "se taper" des +-1500m de dénivelée. Seul palliatif : nous avons donc recomposé, M'hamed et moi, l'itinéraire pour que les charges à porter soient cohérentes avec le terrain et nos possibilités physiques... Oh ! Du programme initial nous n'avons squizzé que la traversée des aretes de l'Igdet et de l'Erdouz (ce sera pour une fois prochaine, Inch'Allah...) et avons sagement franchi un col et remonté une vallée.
Il faut dire que l'ambition affichée n'était pas de composer un itinéraire spécifique en autonomie (ce n'est pas ma tasse de thé, à la menthe bien sur...) mais de concevoir sur des données de terrain exhaustives un itinéraire parallèle à la Grande Traversée GTAM n°4 effectuée à la fin du printemps 2012 et qui utiliserait des sentiers compatibles avec un accompagnement muletier. De ce coté, le pari est gagné : de Talmakant à Imlil, il sera désormais possible sur 3 semaines de temps de suivre ce tracé original un peu plus ardu que les précédents, le sac léger et toute l'intendance des bivouacs sur le dos des mules...
Coté souvenirs de rencontres, nous avons, durant ces 19 jours de crapahut, croisé nombre de personnes qui se sont pliées en quatre pour nous satisfaire. La marche dans la montagne marocaine est appréciée des locaux qui sont heureux et fiers de rencontrer des personnes qui apprécient leur cadre de vie (et peuvent discuter avec eux de LEUR montagne). Et puis, avec un compagnon de voyage comme M'Hamed, impossible de ne pas etre accueilli les bras ouverts partout où l'on se présente... C'est indubitablement la clef du succès d'une randonnée dans la montagne marocaine : être accompagné d'un berbère qui fera sauter la barrière de la langue et ouvrira toutes les portes.
Quelques souvenirs marquants parmi tant d'autres :
- l'accueil de ces gens simples qui n'ont rien (ou très peu...) et qui vous donnent tout : Ahmed à Imi Mgount qui nous prête sa maison, Mohamed Ait Hassoune à Agadir Nfis, Mohamed Jaa à Tannamert, Brahim Ait Oumrar à Tanzmamen, Hassan Ait Heme aux azibs Agharas qui nous a même accompagné sur le sentier de Tinmal. En dernier lieu, il faut noter qu'Hussein Zaim d'Ait Ayoub, après nous avoir hébergé, s'est offert de nous accompagner avec sa mule jusqu'au refuge du Toubkal ; il y avait 40 ans qu'il n'était pas repassé par le vallon de Tafklast et franchi le tizi n'Ouagane... Séquence émotion !
- deux gites d'étape sur le chemin : à Ijoukak, celui d'El Mahjoub, un accompagnateur de montagne marocain fou de VTT et qui connait l'Atlas comme sa poche, et puis celui d'Ahmed Ait Hammou à Ait Souka près d'Imlil, mais celui-là je ne vous le présente plus... Deux endroits de convivialité qu'il ne faut pas rater.
- et puis comme d'habitude des coups de chance : des gens de rencontre qui nous vantent la beauté de l'accès au plateau du Tichka par le tizi n'Targa (ce qui nous fait dévier avec bonheur de notre route initiale), Hassan qui nous fait découvrir un sentier qui traverse le plateau pour nous rendre dans la vallée du Nfis, El Mahjoub à qui l'on demande s'il ne connaitrait pas un sentier élégant pour rejoindre le tizi n'Iguidi et qui nous guidera par téléphone mobile lors de nos incertitudes sur le chemin hors des sentiers battus qu'il nous a indiqué, et Hussein Zaim qui, nous déchargeant de nos sacs, a permis que l'on apprécie la qualité des paysages au lieu de galérer en suant plus que de raison dans cette vallée ô combien sauvage...
- et pour finir ces moments partagés, parfois quelques minutes mais qui resteront en mémoire comme cette institutrice d'Imi Mgount très impliquée dans son travail, El Haj à Tizzirt, notable local qui nous ouvre toute grande sa demeure, les bergers qui nous convient à partager un thé à la menthe improvisé et nous donnent des indications sur les passages à emprunter...Une Grande Traversée, pour un européen, ca ne doit pas se résumer à "bouffer" de la dénivelée et consommer des paysages en autarcie. On se doit de communiquer, échanger et partager avec les berbères : nous sommes des extras-terrestres pour ces gens de la montagne, nous avons le progrès en bas et nous venons passer volontairement un moment de notre existence dans les mêmes conditions rudimentaires qu'eux. Alors, on passe la soirée à leur expliquer nos motivations, à leur montrer que l'on est autant amoureux de la montagne qu'eux (même si pour eux, l'amour revêt un caractère un peu particulier avec la nécessité de gagner sa vie...). Et cette année particulièrement, cela ne va pas etre la fête : la vague de froid qui a sévi dans la montagne au tout début avril a empeché la floraison des arbres fruitiers et surtout des noyers. Imaginez qu'un noyer rapporte en moyenne 1500Dh par an à son propriétaire, cela va être un sacré manque à gagner dans les familles. Et puis, vous ne croyez pas que la crise qui sévit en Europe ne touche pas ces gens-là ? Alors, je ne peux que vous engager une fois de plus à venir marcher dans ce fascinant Atlas marocain aux incroyables ressources !
Vous trouverez le topo de ce circuit original ici. Bonne lecture ! Et comme d'hab' les diaporamas ce sera pour (beaucoup...) plus tard car la fin de saison est chargée entre le Ladakh et le Népal...
Et pour terminer en beauté, le diaporama de l'ascension de Maxime et Pierre (supporters du PSG) accompagnés de M'hamed au sommet du Toubkal :
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Deuxième année scolaire à Ait Souka
- Le 04/04/2013
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Quelques nouvelles de l'école d'Ait Souka transmises par Guy Rébois et que je m'empresse de vous communiquer.
L'association "Les amis d'Ait Souka" est toujours aussi active, très impliquée dans le développement de ce douar situé dans la "banlieue" proche d'Imlil, la "Chamonix" marocaine. Le projet-phare de celui de l'école du village permet aujourd'hui de scolariser (seulement le niveau pré-scolaire) 21 enfants de moins de 6 ans. L'animatrice, Meryem, rémunérée par les parents eux-mêmes, s'investit parfaitement dans son travail quotidien et commence à prendre de l'assurance dans le pilotage de ce groupe de bambins. L'association, avec les financements que vous lui avez confiés, poursuit son travail :
- en permettant à l'infrastructure scolaire de se doter de fournitures (tables, chaises, tableaux, papier, cahier, crayons, etc.)
- mais aussi en préservant le patrimoine bâti en finançant des travaux comme celui de la construction d'une allée bétonnée entre la salle de classe et le chemin afin de réduire l'usure des sols carrelés par l'introduction de pierres abrasives sous les chaussures des enfants
- ou le creusement d'un puits dans l'oued et la mise en activité d'une pompe qui permettrait d'amener l'eau jusque dans les bâtiments de l'école.
- Ait Souka se trouve à 1800m d'altitude et l'hiver peut être vraiment rigoureux ! On a pu s'en rendre compte cette année et il faut d'urgence doter l'école d'un moyen de chauffage (comment étudier sereinement alors que l'on grelotte...). Des pistes sont en train d'être explorées, gaz ? bois ?
- et pour finir, ne serait-il pas opportun de limiter la hauteur sous plafond afin de réduire la consommation énergétique future ?Plus que jamais nous avons besoin de votre aide pour ces financer ces "petits" bouts de projets mais qui mis bout à bout présentent des sommes assez importantes, dépenses que ne peuvent bien évidemment pas assurer les parents. Le projet que nous avons tous ensemble financé (le bâtiment de l'école) ne doit pas tomber en désuétude, soit parce que nous ne mettons pas en oeuvre les moyens qui permettent de l'entretenir, ou parce que les conditions d'accueil des jeunes enfants seraient trop difficiles. Même si le Maroc est en train d'évoluer dans ses mentalités politiques, il n'en reste pas moins qu'au niveau local les projets et les engagements des édiles ne sont pas menés avec la même célérité "attentionnée" que ce que l'on pourrait attendre... Cent fois (mille...?) sur le métier, remets ton ouvrage ! Eh bien c'est le lot quotidien de l'association. Et les résultats sont quand même tangibles et vérifiables, même sans le support "attentionné" des autorités locales. Voici quelques photos pour illustrer mes propos :
Vous voulez en savoir plus ? Comment nous aider ? Merci d'avance... Je vous renvoie vers la page principale consacrée au développement d'Ait Souka et sur laquelle vous pourrez apprécier le travail déjà accompli. Vous disposerez également des coordonnées bancaires. Vos dons nous permettront de continuer le travail dans lequel nous nous sommes engagés. Cliquez sur la photo pour accéder au contenu.
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Livre "Grandes traversées GTAM"
- Le 06/10/2012
- Dans Généralités
- 6 commentaires
Le précédent livre Mustang secret a connu un succès d'estime auprès de mes fidèles lecteurs amoureux du Népal et des contrées himalayennes. Qu'ils en soient remerciés ! Vous connaissez bien évidemment mon attrait pour le Maroc et, de ce fait, au retour du dernier opus de la Grande Traversée de l'Atlas marocain en juillet 2012, il m'est apparu que j'avais assez de "matière" pour concocter un ouvrage qui serait à même d'intéresser les amoureux de la randonnée au long cours. La montagne marocaine est un espace d'exception et contentera les plus exigeants : entre monts et vallées, les itinéraires décrits vous conduiront de Midelt aux confins du Moyen-Atlas jusqu'aux rivages de l'Atlantique. Ils vous permettront de partir sur les traces, une quarantaine d'années après, d'André Fougerolles et de Michael Peyron (à qui je dédie cet ouvrage pour l'aide qu'il m'ont apportée dans la construction de ces périples).
Réalisé sur du papier photo d'excellente qualité (200g/m²), ce livre de 140 pages richement illustré se présente relié avec couverture rigide au format paysage 21 x 29,7. Afin que vous puissiez vous rendre compte de la qualité du produit, j'ai mis à disposition ci-dessous quelques extraits choisis de l'ouvrage "Grandes traversées GTAM".
Edité à compte d'auteur et bien entendu ne présageant pas du succès futur de cette édition papier, je n'ai pas la possibilité matérielle de le faire imprimer en grande quantité, vous le comprendrez aisément. Incidence directe : le prix pourra vous paraître peu attractif. Je propose ce livre à la vente aux prix de 60€ TTC (version standard) et 70€ TTC (version vernie). Il faudra compter 7€ de plus pour le recevoir chez vous par la poste (France métropolitaine) et 16€ (Europe).
Si vous envisagez de vous lancer dans cette traversée au long cours (en une ou plusieurs fois), ce livre est celui qu'il vous faut :
- c'est aujourd'hui le seul ouvrage qui aborde intégralement le sujet en partant de Midelt jusqu'aux plages de l'Atlantique,
- vous disposerez dans le jour par jour :
a) d'informations pertinentes sur les itinéraires,
b) des bons plans sur les hébergements et les camps d'altitudes (ravitaillement, sources, niveau de difficulté, possibilités d'échappatoires, etc),
- et "cerise sur le gâteau", cet ouvrage présente des itinéraires praticables par des caravanes de mules et à jour...Et puis, imaginons un instant que la randonnée ne soit pas votre tasse de thé (à la menthe... bien sûr), cet ouvrage est également un superbe livre de photos qu'il vous sera agréable de feuilleter ou d'offrir pour une occasion à venir.
Alors convaincus ? Cliquez donc sur le logo ci-dessous pour être renvoyé vers la page Contact du site afin que vous puissiez m'indiquer votre choix (nombre d'exemplaires et modèle) ainsi que vos coordonnées postales. Notez qu'un délai d'une quinzaine de jours est nécessaire pour que vous receviez dans votre boîte aux lettres le ou les produits commandés
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Du Toubkal à l'Atlantique...
- Le 08/07/2012
- Dans Voyages
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Le pari était osé : faisant suite aux trois précédents opus qui avaient eu pour cadre le Haut-Atlas central et oriental (voir les topos GTAM1, GTAM2 et GTAM3), cette fois-ci le programme de la GTAM4 avait pour but de relier en une grosse vingtaine de jours Imlil, situé au pied du Toubkal, plus haute montagne d’Afrique du Nord, aux rivages de l’Atlantique en traversant de manière longitudinale la partie occidentale de la chaîne. Pas facile tous les jours… La réussite de ce projet est complète. Je tiens à remercier celle et ceux qui m’ont accompagné dans cette bambée.
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Première rentrée scolaire à Ait Souka
- Le 03/06/2012
- Dans Généralités
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Ca fait chaud au coeur ! L'école d'Ait Souka a accueilli ses premiers élèves en janvier 2012. Classe de niveau "préscolaire" dans un premier temps, les bambins sont encadrés par une "animatrice" de 24 ans habitant Imlil. Je dois me déplacer sur place la semaine prochaine et pourrai vous rapporter d'autres clichés. En tous les cas, bravo à l'associaton locale d'Ait Souka épaulée par celle des "Amis d'Ait Souka" présidée par Guy Rébois. Encore un peu de travail avec les édiles locaux pour débloquer les fonds nécessaires à la rémunération par la Wilaya de l'enseignante et la fourniture de livres de classe aux enfants. Reportez-vous aux précédents billets pour les modalités d'aide financière à ce village. Ca avance bien, nous avons encore besoin de votre aide... Merci d'avance!
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La GTAM 4 se met en route...
- Le 04/02/2012
- Dans Voyages
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Pas encore de topo précis pour cette randonnée au long cours dans l'Atlas marocain, je crois bien qu'il ne le sera qu'une fois arrivé à la mer... Le but est de terminer la GTAM (ou Grande Traversée de l'Atlas) par l'accomplissement du tronçon Toubkal - Atlantique. J'envisage un périple de 20 à 25 jours en compagnie d'un ou plusieurs muletiers selon la taille du groupe. Lorsque je suis allé rendre visite à Michael Peyron l'été dernier, c'est le "papa" de la GTAM, il m'a confié les "clefs" de cet itinéraire qu'il avait ouvert dans les années 70 et bien mis à mal par les tour opérateurs qui dans leur grande majorité réduisent le parcours à une liaison du M'Goun au Toubkal avec parfois un grande partie motorisée... alors que la GTAM initiale part de Taza au SE de Fès et se conclut une bonne centaine de jours plus tard sur la côte Atlantique entre Essaouira et Agadir (Cap Rhir ou Sidi Kaouki)
Dans la lignée des précédents tronçons que Marie et moi avons parcourus, GTAM n°1 (d'Agouti à Imlil), GTAM n°2 (d'Imilchil à Hdida) et GTAM n°3 (de Midelt à Bou Taghar), la GTAM quatrième du nom sera effectuée dans le même esprit de découverte de beaux coins méconnus (alors là, comme il n'y a rien d'écrit sur le sujet depuis plus de 20 ans au moins, cela va être facile...) et pas dans la recherche de l'itinéraire le plus direct (sinon on passe par la route...).
Je vais m'appuyer sur les cartes topographiques en ma possession ainsi que les écrits de Michael Peyron (il m'a confié un exemplaire de son livre "La Grande Traversée de l'Atlas marocain" écrit en 1984) et ceux de Hamish Brown, impétueux découvreur de ces contrées depuis plus de 20 ans et qui a consigné ses impressions de voyages (qui a dit nombrilo-centriques ?) dans un livre relatant son épopée "The mountains look on Marrakech".
Même sans topo formalisé à ce jour, il n'empêche que le pragmatisme (et l'envie d'en découdre avec ce coin de l'Atlas...) m'a fait acheter dès à présent les billets d'avion : je vole donc sur Easyjet avec un départ le 10/06/2012 à 15h55 de Paris pour Marrakech, et un retour le 04/07/2012 à 9h00 d'Agadir pour Paris.
Le départ du trek d'Imlil (60 kms au sud de Marrakech) s'effectura le 11 juin au matin pour une fin de trek dans la banlieue d'Agadir le 3 juillet au plus tard... Des amplitudes de marche de 6h sont prévues (en gros 4h30 à 5h effectives épisodiquement un peu plus lors de l'ascension d'un des trois ou quatre sommets envisagés), des dénivelées conséquentes puisque l'on traverse l'Atlas de manière longitudinale (on "se fait" tous les fonds de thalwegs) avec une altitude moyenne de l'ordre de 2000m et des extrêmes s'inscrivant entre 3615m (le Djbel Igdet) et 0m, le jour de l'arrivée au bord de l'océan avec hommes et bêtes à la mer...!
Côté prix, hors transport aérien (à la charge de chaque participant, prix et dates) et selon la taille du groupe, on devrait s'inscrire aux alentours de 1100€/pers pour une prestation de l'aéroport de Marrakech à l'aéroport d'Agadir. Tout est compris, vous n'avez juste qu'à prendre vos affaires de marche (chaud et froid) ainsi qu'un duvet. Petit sac de 30 à 40 litres pour la journée et un sac baluchon de 100 litres (ou moins) que vous retrouverez chaque soir au camp.
Début février, le groupe était constitué de 5 personnes : 2 muletiers-cuisiniers de la vallée d'Imlil, M'hamed el Omary (le guide qui officie dans l'Anti-Atlas et qui a soif de nouveaux espaces de découverte), Jean-Marc mon fidèle compagnon des traversées au long cours au Maroc et moi-même. Une sixième personne qui se prénomme Véronique s'est jointe à notre mini-groupe et a décidé de nous accompagner dans cette virée exploratoire, soif d'espaces nouveaux, de découverte et de beauté rare. Il ne reste donc plus que 2 places.
Vous pouvez télécharger la carte estimative du trek ainsi que quelques conseils :
Carte GTAM n°4.pdf Infos complementaires sur la GTAM n°4.pdf
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L'école d'Ait Souka est enfin là...
- Le 01/01/2012
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Guy Rebois, président de l'association "Les Amis d'Ait Souka" vient de m'annoncer la bonne nouvelle : l'école d'Ait Souka, projet phare de l'association, est à présent opérationnelle ! Ce n'a pas été sans d'énormes difficultés entre les institutions locales qui ne tiennent pas forcément leurs promesses, les règlementations d'usage au Maroc qui peuvent paraître peu compréhensibles à nous européens et tant d'autres choses... Guy pourrait écrire un roman tant il a pu souffrir à mener ce projet à bon port. Quelques écueils de dernière minute restaient à contourner :
- le matériel scolaire (tables et chaises) qui devait être fourni par la Délégation locale à l'Enseignement a dû être acheté par l'association du fait d'un soudain trou de mémoire du Délégué,
- la présence d'un enseignant de la région dont le financement ne pouvait pas être obtenu ; une partie de la rémunération sera bien prise en charge par la Province mais il reste encore à trouver un moyen de combler le complément manquant (parents, association locale,...?).Plus que jamais nous avons besoin de vos dons pour qu'une fois la structure créée elle puisse servir efficacement à combler ce vide éducatif dans les campagnes marocaines. Vous avez les coordonnées bancaires de l'association sur ce document.
Enfin, elle est là ! N'est-elle pas belle ? C'est assurément une belle réussite de l'association locale d'Ait Souka qui a su choisir le bon entrepreneur, a suivi de près l'avancement des travaux et surtout ne s'est pas découragée. Tout vient pour qui sait attendre, ou forcer les portes qui se referment devant soi... Vivement les premiers cris d'enfants dans la cour de récréation et des silences studieux de temps en temps, quand même...
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Alpi-rando au Toubkal...
- Le 10/05/2011
- Dans Voyages
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Entre les Cols secrets du Toubkal, itinéraire original circumambulatoire du massif se cantonnant aux sentiers muletiers, et les Alpi-Toubkal 1, 2 et 3 explorant les crêtes et sommets, il y avait la place pour la création d'un circuit "mi-chèvre mi-chou" alternant étapes de liaison sur sentier et escapades sur les crêtes et sommets. Si fait ! Cette mouture d'une quinzaine de jours que j'ai baptisée Cols et sommets du Toubkal s'inscrit dans la catégorie "hors des sentiers battus" qui m'est chère. Elle permettra à nombre d'entre vous de sortir des chemins habituels et de vous confronter à la traversée d'altitude en suivant des traces séculaires de bergers. C'est le moyen de vous faire partager des espaces très peu parcourus par les "touristes" (et même les locaux d'ailleurs...) qui vous révèlent des panoramas que l'on ne croirait accessibles qu'aux alpinistes. Les personnes sujettes au vertige ne doivent pas se sentir délaissées : j'ai pris un soin particulier à choisir des passages où justement le vide n'était pas présent, même aux plus hauts points. Côté technicité, je n'ai pas recensé d'emplacement qui durant cette quinzaine nécessiteraient de poser les mains... Et pourtant, vous allez gambader en plein wilderness avec des dénivelées conséquentes mais toujours sac léger puisque votre intendance sera gérée par le "couple" mule-muletier que vous retrouverez chaque soir au campement prévu. Vous vous amuserez toute la journée à batifoler sur les crêtes avec votre accompagnateur marocain pour qui il n'était qu'hérésie que ces itinéraires puissent accueillir un jour autre chose que des quadrupèdes ovins et caprins. Et pourtant vous y êtes, là-haut, à tutoyer le ciel, à dominer cette région creusée de profondes vallées et si attirante par son caractère sauvage dès que vous quittez l'axe direct Imlil - Toubkal. Amusez-vous bien et ramenez dans vos bagages tous les souvenirs que vous collecterez patiemment jour après jour...
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Des nouvelles d’Ait Souka...
- Le 16/02/2011
- Dans Généralités
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Mon dernier billet de blog sur Ait Souka datait de l’été dernier et pas mal de choses se sont passées depuis.
Tout d’abord l’école : Ça y est ! Les travaux ont commencé à l’automne 2010. Une fois les galets et le sable acheminés (à dos de mule, ne l'oublions pas !), le terre-plein a été ouvert pour installer les piliers qui doivent reposer sur le "bon sol". Jour après jour, on voit les murs en parpaings s’élever vers le ciel. Les travaux vont bon train : la salle de classe est maintenant hors d'eau, une série de fenêtres a d’ores et déjà été posée et on a commencé la construction des toilettes. Juste à côté, le studio de 30m² prévu pour héberger l’enseignant(e) va pouvoir maintenant venir se poser sur le socle de béton tout juste coulé. Encore quelques efforts de notre valeureuse équipe de maçons et Ait Souka disposera de sa salle de classe. Diaporama.
Quant au réservoir d’eau potable du village, Phil Mulvaney m’avait annoncé la bonne nouvelle depuis un petit moment. Le projet d’extension de sa capacité a été retenu par la Hilbre High School (GB) et ce sont quelques 3000£ qui ont été versées à l’association pour procéder aux travaux dont je ne manquerai pas de vous tenir au courant de l’avancement.
D’autres projets de développement sont dans le tuyau et entre autres la construction d’une passerelle entre la route de Tamatert et le bas du village, franchissant de manière sécuritaire l’oued qui descend de la montagne. Pour les projets de développement de ce petit village de l’Atlas marocain proche d’Imlil, le vous renvoie vers l’article que j’avais rédigé l’année dernière. Et si vous souhaitez aider l’association « Les Amis d’Ait Souka », nous accepterons avec grand plaisir tous les dons que vous pourrez effectuer. Je vous rappelle les coordonnées bancaires :
Banque populaire des Alpes
74160 Saint Julien en Genevois
Association les Amis d’Aït Souka compte 31653274195 -
Début des travaux à Aït Souka
- Le 13/07/2010
- Dans Généralités
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Ca y est ! Guy Rebois m'a annoncé la bonne nouvelle : la construction de l'école d'Aït Souka va pouvoir commencer. Le maçon va recevoir dans les tous prochains jours le premier acompte de 20000Dh (2000€) pour acquérir les matériaux et commencer les travaux de la salle de classe. Certes, l'association "Les Amis d'Aït Souka" n'a pas encore eu la réponse de la Déléguée à l'Education quant à la dotation d'un instituteur pour cette classe mais nous faisons le premier pas... Inch' Allah ! Tout va bien se passer. Une fois la salle de classe construite, l'association financera la construction du logement de fonction de l'instituteur. Cela devrait pouvoir être opérationnel avant la fin de l'année 2010. Dans le cas où l'administration mettrait un peu de temps à débloquer le poste d'instituteur, il resterait la possibilité de doter la classe d'une étudiante possédant le BAC et capable de donner les rudiments d'éducation aux gamins et gamines de ce petit village. Ce serait déjà un bon début. Le financement serait privé mais relativement peu onéreux (de l'ordre de 180€/mois) et il devrait être assurément possible de trouver un financeur bénévole.
D'autre part, j'étais au gîte d'Ahmed à Aït Souka la semaine dernière et j'ai participé à une réunion d'initialisation de financement d'un projet d'agrandissement du bassin d'alimentation en eau potable du village par une école du second degré anglaise basée au NW du côté de Liverpool. J'attends prochainement un mail de Phil, le professeur principal, pour engager un rapprochement positif entre l'association "Les Amis d'Aït Souka" et leur collectif scolaire pour dégager les synergies. Au cours des deux jours où nous nous sommes croisés, j'ai pu apprécier la qualité de l'encadrement scolaire britannique fait de participatif et de respect mutuel (quelque soit l'âge, élèves ou encadrants...) et la qualité des échanges avec leur entourage. Vraiment sympa ! D'autres nouvelles d'ici quelques jours... -
Les Amis d'Ait Souka
- Le 31/10/2009
- Dans Généralités
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Le douar d’Ait Souka : un petit village à ¼ h à pieds d’Imlil. Un peu à l’écart de la piste, ses habitants qui vivent principalement des récoltes de blé, d’orge, de noix et de pommes sans oublier l’élevage d’une cinquantaine de vaches. Tourné vers l’agriculture, le village ne possède pas d’école. Alors, les enfants doivent descendre deux fois par jour dans le bas de la vallée pour rejoindre par la piste l’école primaire d’Imlil. Et deux fois par jour aussi ils remontent à pieds pour revenir à la maison, midi et soir. Que de temps perdu ! La même problématique se pose pour le village de Tamatert, 20mn plus haut avec sa noria d’enfants qui descendent sur Imlil chaque jour. Ceci dit, le terme « noria » est un peu galvaudé car les enfants ne descendent pas forcément à l’école tous les jours, accaparés qu’ils le sont par les tâches familiales de berger… Plus l’école est lointaine, moins les parents sont tentés de « gâcher » une journée de leurs enfants et préfèrent les envoyer garder les bêtes dans les pâquis. Une salle de classe dotée d’un(e) enseignant(e) à proximité pourrait être une non-raison d’y échapper surtout si la pub est bien faite quant à ce qu’on peut en tirer plus tard à l’âge adulte. Hors des périodes scolaires, on pourrait aussi créer localement des "cours de rattrapage" pour la population féminine qui n'a pas eu la chance de pouvoir disposer d'une école. L'analphabétisme dans la montagne marocaine, c'est un énorme sujet à traîter.
C'est pour cette raison que s'est créée en Haute-Savoie une association qui commence à obtenir de beaux résultats, à la fois en récoltant des fonds en France, mais aussi en s'investissant sur place pour trouver des financements complémentaires locaux, gages de la pérennité des infrastructures.
"Les petites rivières font les grands fleuves...", un peu de chacun et il y aura un résultat tangible !
Vous pouvez, vous aussi, participer à ces actions caritatives partagées, suivez ce lien où le programme des années à venir est détaillé. Un grand merci par avance.