Sur place

Comment y aller ?

En avion depuis Paris, assez cher (entre 250 et 400€ A/R) en vol direct (Corsairfly, Transavia,…) pour Héraklion et Hania (en saison), ou avec une escale à Athènes (Olympic Airways). En bateau également, depuis le sud de l’Italie ou le port du Pirée à proximité d’Athènes.

Sur place les transports sont bien développés : de nombreuses lignes de bus vont de ville en ville mais aussi jusque dans les plus petits villages de l’intérieur et de la côte. Un service quotidien de ferry est disponible entre Paleochora et Hora Sfakion : très pratique pour relier les villes côtières du sud entre elles ou permettre au randonneur de « sauter » une étape un jour de flemme ou de mauvais temps. C’est l’occasion de s’offrir un peu de recul par rapport à la côte pour admirer les montagnes qui se dressent à l’intérieur et dont on ne profite pas sur le sentier littoral. La location d’une voiture en début de séjour vous permettra d’explorer la partie E de l’île et atteindre des sites reculés qui ne font pas partie du périple pédestre (ascension du plus haut point de l’île, le Psiloritis, depuis Fourfouras ou le Plateau de Nida, descente de la Vallée des Morts à Zakros,…).

Logement et nourriture

En ville, nuit dans des petits hôtels (ceux proposés par le Routard ont un certain cachet…), dans les villages, des rooms to rent à prix sympas proposées par les habitants dès votre descente du car ou à la sortie du sentier, votre maillot encore trempé de sueur... A noter une sympathique auberge de Jeunesse à Heraklion. Là où il n’y a pas d’infrastructure hôtelière ou de chambres chez l’habitant, la seule possibilité sera de monter la tente (J9, J10, J11 et J13 mais vous pouvez aussi décider de faire l’intégralité du circuit sous tente, emplacements disponibles en bord de plage). N’espérez pas trop sur la chaleur de la nuit pour dormir à la belle étoile : les températures baissent très vite une fois le soleil couché, la brise nocturne et l’humidité auront raison de votre sagacité.

Pas de problème pour trouver de l’eau sur le littoral, dans les villages ou au niveau de quelques sources aménagées au bord du chemin (mais attention elles ne sont quand même pas pléthore, prévoyez large pour votre consommation !). Dans les Montagnes Blanches, il en va autrement : nous sommes sur un plateau calcaire et tout ce qui tombe en haut disparaît dans les anfractuosités de la roche et ne réapparaît qu’au bord de la mer. Nombre de citernes ont été construites en altitude pour les besoins de l’élevage ovin et caprin mais l’eau de pluie qu’elles contiennent est quand même un peu, dirons-nous, ragoûtante.... Les pastilles purifiantes ayant fait leur œuvre, il ne vous reste plus que la méthode Coué pour vous persuader que l’eau est bien buvable alors que l’odeur qu’elle présente vous conseille de tout jeter… Il est hautement préférable de faire fondre de la neige (sans oublier les pastilles), d’où le précédent conseil sur la période de randonnée en altitude (voir aussi le billet d’un connaisseur sur Voyage Forum).

Côté ravitaillement, en dehors des villages côtiers ou touristiques, peu de chance de trouver une épicerie ou un restaurant. Au mieux, on rencontrera un kafénéion (le café crétois à l’ambiance si particulière) mais on n’y sert pas systématiquement de repas. La soupe lyophilisée réchauffée sur le Camping-gaz sera de mise… Vous pourrez vous rattraper ultérieurement, par exemple lors de votre passage dans les villages côtiers, en dégustant des plats de poisson ou les fameux cochons et agneaux rôtis à la broche accompagnés des délicieux vins locaux. Dans le massif des Montagnes Blanches, il vous faudra emporter la nourriture pour les six jours que dure la traversée.

Points d’intérêt

Les coups de cœur sont multiples : entre les canyons de Samaria, d’Aradena et d’Agia Irini, le parcours sur le sentier côtier entre Paleochora et Hora Sfakion, les haltes dans les petits villages de pêcheurs (mention spéciale pour Loutro !), les temps de baignade inopinée dans la Mer de Lybie, la traversée sauvage du massif des Montagnes Blanches, vous aurez de quoi ramener chez vous de nombreux souvenirs et une folle envie de poursuivre l’exploration de cette île où les habitants sont si attachants.

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