Sur place
Comment y aller ?
Calvi, par mer (ferries SNCM, Corsica Ferries… depuis Toulon et Nice) ou par air* (Air France ou CCM). Du port ou de l’aéroport, prendre un taxi et rejoindre le point de départ de la randonnée dans le village de Calenzana. Il est conseillé d’arriver la veille en milieu d’après-midi et de se poser au gîte d’étape / camping. Ceux qui sont venus en avion seront bien avisés d’arriver un jour de semaine pour trouver l’épicerie ouverte (jusqu’à 19h45) afin d’acheter les recharges de Camping-Gaz (interdites en soute…). Ne négligez pas de tester votre matériel le soir même : il serait tellement désolant de s’apercevoir que votre brûleur gaz est déficient alors que vous êtes déjà à pied d’œuvre dans la montagne (du vécu…). Point d’eau potable accessible au départ du sentier, un peu plus problématique par la suite sauf si le printemps est bien arrosé, auquel cas les nappes phréatiques se rempliront et dispenseront de l’eau même en arrière-saison. Le retour sur le continent, en suivant le programme proposé, peut raisonnablement s’envisager deux semaines après, de Bastia, en toute fin d’après-midi (départ des vols vers Lyon, Marseille ou Paris entre 19 et 20h15) après avoir passé la matinée à visiter le sympathique village de Saint-Florent (autocar à 14h pour Bastia sauf dimanche et JF).
Pour les achats de consommables à rapporter sur le continent (charcuteries, gâteaux, fromages) : nombreux commerces de produits fins à Saint-Florent. On trouvera aussi des vins locaux de qualité : quelques noms comme Ajaccio Comte Peraldi, Patrimonio Antoine Arena ou Orenga de Gaffory, Clos Alzettu,... Détail pratique : si vous achetez les bouteilles de vin dans les boutiques de l’aéroport, faites-le AVANT d’enregistrer les bagages, les liquides devant impérativement voyager en soute.
* Noter qu'EasyJet opére une liaison aérienne quotidienne A/R entre Roissy-CDG et Bastia depuis le printemps 2009. Il y aura nécessité de rejoindre Calenzana via le train Bastia-Calvi puis le bus ou le taxi.
Logement et nourriture
Ravitaillement difficile car le circuit proposé ne traverse que peu de villages. Il se rajoute la double incertitude de la présence d’une épicerie et de ses heures d’ouverture. En montagne, nous avons choisi de procéder aux ravitaillements suivants :
- J4 au matin en A/R à Ponte-Leccia (2 supérettes ouvrant à 9h tous les jours).
- J9 à la micro-épicerie du gîte d’étape « le Chalet » à Haut-Asco
- J13 éventuel complément lors du passage à Olmi e Cappella
- J14 à la supérette du camping de l’Ostriconi
Les campings choisis offrent également la possibilité de dîner au restaurant (Tizzarella, Ostriconi, Saint-Florent). Même si parfois cela peut manquer de finesse, cela permet d’alterner avec le sempiternel trio riz – pâtes – purée réchauffé sur le Camping-Gaz…
Trois passages en gîte d’étape permettent de déguster un véritable repas corse, bien roboratif, et qui permet de recharger les batteries… et puis une douche chaude et bon lit, ça n’a jamais fait de mal ?
On trouve de l’eau en montagne bien sûr à proximité des refuges ou des bergeries mais aussi chemin faisant où quelques sources ont été restaurées et aménagées. Dans les villages : fontaine, bar ou habitant. Bien entendu, si vous prenez de l’eau dans le torrent, utilisez des pastilles purifiantes car c’est une région d’élevages ovin et bovin et la faune sauvage – renards, mouflons,… – est aussi très présente. Ne négligez pas la chaleur en plein été qui nécessitera une hydratation plus importante que de nature. Doublez votre capacité de réserve de liquide et faites bien attention à contrôler vos réserves d’eau dans l’Agriate ou sur le parcours des crêtes.
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