[Népal] Les balcons du Lamjung
Randonnée de printemps (ou d’automne) au milieu des forêts primaires du piémont himalayen du côté des Annapurnas, le circuit des « Balcons du Lamjung » a de quoi séduire par la traversée de ses villages authentiques à la forte connotation rurale (il suit une grande partie du circuit ethnique « Gurung heritage trail ») et le parcours du fil de crêtes verdoyantes car bien arrosées en toute saison du fait de leur position de premier rempart entre les plaines du Terai et les solitudes glacées du massif des Annapurna. Peu de lodges ou de confort, cette randonnée en compagnie d’une équipe réduite de porteurs s’inscrivant sur l’espace d’une semaine peut servir d’initiation à la découverte de l’univers du trek en autonomie au Népal dans des régions montagneuses plus reculées et sur une plus longue période.
N’oubliez pas en fin de topo les sous-rubriques Préparatifs, Sur Place, Dossier de voyage (avec la carte téléchargeable en PDF) et bien d’autres choses encore.
Téléchargez la carte du circuit en PDF : Carte Les Balcons du Lamjung
LE TREK JOUR PAR JOUR
Jour 1 : Katmandou - Pokhara
45mn d’avion ou 6h de bus.
Une fois à Pokhara, on peut se balader au bord du lac mais aussi se diriger à l'W de l'aéroport où l'on peut rendre visite à l'International mountain museum qui comme son nom ne l'indique pas serait plutôt un musée ethnologique avec une petite partie réservée à la montagne...
Jour 2 : Pokhara - Sabi - Tanting
2h de jeep + 3h / +800m / -80m.
Diaporama Rejoindre le petit village de Sabi au bord de la Madi khola par une piste défoncée. Nous sommes dans un village du bout du monde dans lequel cohabitent des bahuns et chhetris, deux ethnies de religion hindouiste. De Sabi à 960m, suivre la rivière en RD sur un large sentier en direction du sommet proéminent du Lamjung himal resplendissant sous le soleil. C’est un beau massif dont le point culminant frise les 7000m. Quelques dizaines de minutes après s’être mis en marche, on passe sous une falaise surplombant notre chemin et dans laquelle sont accrochés des essaims d’abeilles de belle grosseur (voir le film d’Eric Valli sur les Chasseurs de miel). Peu après, on descend vers la rivière pour passer en RG sur un pont de rondins de bois au lieu dit Charsu (40mn, 1015m). On s’engage en montée en direction d’un hameau posé à flanc de coteau. Nous entrons maintenant en pays gurung, ethnie chamaniste qui peuple le piémont de l’Annapurna. On dépasse quelques maisons avant d’attaquer une montée plus franche sur une piste. On bifurque sur la D (40mn, 1165m) sur le sentier historique en forte déclivité qui présente des zigzags jusqu’à une chautara couverte (15mn, 1280m). On s’élève encore un peu pour prendre pied sur un plateau couvert de rizières. On marche pour la première fois en courbe de niveau et c’est bien agréable… On passe Khalang dont les maisons s’étalent de l’autre côté de la vallée de la Madi khola. On passe un « hameau » composé de maisonnettes employées comme greniers à céréales (25mn, 1420m). On traverse un nouveau plateau couvert de rizières. La fin de l’étape se caractérise par une montée sans concession toute en escaliers pour atteindre un collet à l’entrée de Tanting, notre village étape (45mn, 1685m). Il ne reste plus qu’à traverser le vallon en suivant le chemin qui se faufile entre les champs au pied du village jusqu’à l’école puis y descendre par un chemin qui part en forte descente sur la G (15mn, 1640m). Nuit dans les salles de classe.
Jour 3 : Tanting - Kharpu danda
4h30 / +1400m / -0m.
Le sentier que nous allons suivre pendant trois jours est emprunté par de nombreux pèlerins qui se rendent au lac sacré de Dudh pokhari. Situé à 4500m juste au pied du Namun La, il est une des destinations favorites des hindouistes car source de la Madi khola, qui elle-même se jette dans une des rivières qui descend vers le Gange, le lac est de ce fait un endroit sacré. La préservation des espaces communs n’étant pas une des priorités du peuple népalais, le sol est jonché de papiers gras et de sacs de plastique présentant un paysage peu ragoûtant. On peut se consoler en se disant que c’est un excellent balisage car dès que vous ne verrez plus d’immondices, c’est que vous vous serez engagés sur une mauvaise route… L’itinéraire étant parfois peu lisible, on ne va pas faire la fine bouche même si on aurait bien entendu préféré un balisage plus écologique…
Diaporama De l’école, revenir sur ses pas jusqu’au chemin, tourner à D et tout de suite partir à G vers le centre du village. Avec comme point visé l’emplacement des plus hautes maisons, le sentier bifurque après l’épicerie franchement au SW et présente une forte déclivité. On passe à proximité d’un temple hindouiste dédié à Shiva (25mn, 1735m) avec en se retournant on dispose d’une belle vue sur le village dominé par les Annapurna IV et II et le Lamjung himal. On s’engage sur la Paivo danda. Quelques mètres au-dessus du temple, laisser un chemin pavé partir sur la G et poursuivre tout droit sur des escaliers. Peu après, cette entame la pente se fait moins rude alors que l’on longe de larges champs en terrasses.
Mais le répit est de courte durée : nous voici à l’orée du bois où le chemin s’élève en ligne droite pleine pente jusqu’à une clairière (1h15, 2075m). On part sur la G pour aller attaquer la paroi qui nous fait face. Au pied de la montée on dépasse une « drôle » de colonne hindi (10mn, 2130m, eau, cabane). Encore un peu de gazon avant de retrouver la forêt de fougères, de chênes et de rhododendrons géants (en fleurs au printemps). Les escaliers disparaissent peu à peu. Quelques chautaras permettent de reprendre notre respiration. Après ce parcours vertical, on atteint une nouvelle clairière (30mn, 2340m). On part sur la D sur un sentier quasi plat jusqu’à une nouvelle clairière au milieu de la Namarjung danda (25mn, 2375m, possibilité de lunch, eau en sous-bois à 10mn en partant vers la G). La suite est plutôt rude avec une série de montées abruptes à couvert à chaque fois terminées par une clairière : une première (25mn, 2520m, panneau indicateur), une deuxième (45mn, 2770m) que l’on traverse pour s’engager sous une frondaison de rhododendrons pour en atteindre une troisième (15mn, 2790m).
On poursuit sur la D en forêt pour rejoindre, quelques mètres au-dessus, une trace que l’on suit vers la G. Puis c'est pleine pente dans une portion de forêt débroussaillée pour arriver juste en-dessous d’un ensemble remarquable d’herbes jaune vif dans lequel on effectue quelques zigzags. Ne pas rentrer en forêt sur un sentier qui paraît viable mais poursuivre toujours vers le haut jusqu’en haut des buissons d’herbes. On débouche enfin sur la crête (10mn, 2935m, panneau Yangjakot). On prend à G un bon sentier plat qui nous conduit à un emplacement de bivouac (5mn, 2930m, maison en pierre, eau). On peut s’arrêter ici mais aussi poursuivre derrière la bâtisse sur le sentier qui louvoie entre les troncs des rhododendrons. Attention à bien suivre la crête et penser à toujours bien serrer vers la G pour en retrouver le fil. On sort de la forêt pour fouler un espace herbeux dégagé (15mn, 3040m, eau 2mn plus avant auprès d’un campement nomade). Nuit sous tente.
Jour 4 : Kharpu danda - Chomro Dharmasala
2h30 / +650m / -250m.
Diaporama Du camp, poursuivre jusqu’à la kharka puis s’engager dans une descente en pente douce devenant plus chaotique alors que l’on rentre dans le sous-bois. On débouche dans une clairière (20mn, 2940m). On longe le coteau avec un bel à-pic sur la droite jusqu’à une seconde clairière (10mn, 2925m). On repart en petite montée vers la D. On passe à quelques mètres d’une clairière mais, bien que le sentier d’accès soit large, on poursuit quand même tout droit en bordure de coteau. Une petite montée nous conduit à un collet (30mn, 2960m). On traverse une clairière de belle ampleur de laquelle on s’échappe par une montée sur la D en direction de la crête (20mn, 3030m, monument hindouiste).
Il s’ensuit une nouvelle montée abrupte qui se termine à une chautara (20mn, 3120m). On poursuit notre chemin par la traversée d’une clairière faisant face à la chaîne de l’Annapurna. Puis c’est un parcours à plat avant de repartir en pente modérée. Au point 3190, 20mn après avoir quitté l’emplacement de la chauttara, tourner à 135° vers la droite pour trouver un excellent sentier empierré dont le départ n’est pas facilement lisible surtout quand le brouillard est de mise. On reprend pied sur la crête herbeuse dans un large col. On continue en courbe de niveau sur la G pour longer la base de la forêt de rhododendrons qui colonise la crête à cet endroit. Quelques centaines de mètres plus avant, le sentier nous propose la remontée en zigzags d’un couloir d’avalanches jusqu’à une source (20mn, 3900m). Il ne reste plus qu’à grimper les quelques mètres restants jusqu’à la crête pour basculer dans un petit vallon face au Lamjung himal. Sur cet alpage de Chomro, deux cabanes ont été érigées pour servir d’abri aux pèlerins (10mn, 3340m, eau à la source précédente). Nuit sous tente ou dans l’une des cabanes.
Jour 5 : Chomro Dharmasala - Bhujung
7h / +600m / -2200m.
Diaporama Après avoir pris le petit déjeuner face au Lamjung himal que les rayons du soleil matinal commencent à éclairer, on s’en va grimper sur la petite épaule qui donne accès à un tout petit lac (Dudh pokhari, 3390m, 10mn), splendide miroir des montagnes environnantes. On traverse une grande clairière (Chingre Tho, 10mn, 3390m). Le chemin se faufile entre les buissons de rhododendrons avant de retrouver le bord de la crête côté S permettant d’apprécier un large panorama sur la plaine du Terai ennuagé. Juste après une petite remontée, on s’engage dans une descente sur Haju Dobato (35mn, 3420m). C’est l’emplacement d’un croisement de chemins :
- si l’on poursuit le chemin de crête, on passe à Tupren Dharmasala pour faire étape à Thulo tal (compter 4h de route depuis ce point) et le lendemain monter jusqu’au lac sacré de Dudh pokhari situé au pied du Lamjung himal (5h depuis Thulo tal). Noter qu’au-delà il y a possibilité pour les alpinistes, en deux jours, de franchir le Namun La qui culmine à 4800m (et pas 5593m comme c'est indiqué sur toutes les cartes topographiques népalaises...) et permet de redescendre sur la vallée de la Marsyangdi khola au niveau de Timang. C’est un col extrêmement difficile du fait des phénomènes météorologiques particuliers (violents orages de grêle et de neige) qui font souvent avorter les tentatives, le Namun La étant le premier rempart himalayen qui se récupère toutes les précipitations déclenchées par la confrontation d’airs chaud et froid existant entre les plaines du Teraiï et les montagnes glacées.
- si l’on prend à droite, retour dans la vallée de la Marsyangdi khola au niveau de Khudi.
C’est donc cette dernière option qui est retenue. Tout d’abord, la descente est tranquille en forêt avec quelques petites remontées coupe-pattes jusqu’à une source (20mn, 3350m) et, au-delà, à une kharka (30mn, 3210m). On passe sur le fil de quelques reins pour arriver à l’embranchement de Pasgaon (25mn, 3185m). Et c’est à partir de là que la désescalade va s’initier : on s’engage sur la G dans une descente d’enfer de plus de 1500m sans concession… On traverse une clairière de laquelle on sort vers le bas à D, indication non dénuée d’intérêt puisque le sentier jusqu’à présent bien marqué se perd. Une première pancarte A.C.A.P clouée sur un arbre nous conforte sur le fait que l’on suit le bon chemin (10mn, 3145m). On traverse à flanc de coteau vers la D en courbe de niveau jusqu’à une clairière où il faut obliquer légèrement vers la D pour retrouver la trace dans un thalweg (10mn, 3120m). Un nouveau panneau indique le bon itinéraire : vers le bas, il en va de soi… On s’engage dans une nouvelle désescalade d’un rein sur lequel on croise quelques kharkas abandonnées. On essaie du mieux que l’on peut de rester sur le fil de l’arête pour un parcours en descente entre rhododendrons, bambous et mahonas, ces grands arbres aux fleurs blanches que l’on peut confondre avec celles des magnolias. On peut s’octroyer une belle pause panorama alors que l’on débouche à découvert et où comme par miracle se présente sur la G un beau sentier empierré (45mn, 2725m). Mais répit de (très) courte durée car le sentier retrouvé se délite à nouveau retrouvant sa condition d’infâme jusqu’à disparaître totalement alors que l’on plonge dans un coteau pentu. La matinée se termine à plat par l’arrivée dans une grande clairière (15mn, 2600m). Le raccourci proposé par le berger qui réside en ces lieux est encore épique : il faut quitter la clairière par le bas et suivre pleine pente une trace en zigzags dans une forêt primaire humide au milieu des troncs de rhododendrons moussus. En inclinant légèrement sur la D, on doit franchir (rapidement) un couloir d’avalanches. Juste après, la pente se fait moins prononcée pendant quelques centaines de mètres. On se remet à plonger vers la vallée de la Midim khola après avoir traversé une clairière d’exploitation de bois jusqu’à une première kharka (1h, 2180m) et une deuxième quelques minutes plus tard. Descente toujours abrupte sur sentier en escalier dessiné dans une partie déboisée. Tout en bas, on s’en vient traverser un ensemble de trois torrents issus d’une belle cascade (45mn, 1650m). On laisse partir un sentier vers la droite au niveau d’une grosse pierre tombée pour se diriger vers le lit de la Midim khola que l’on traverse sur un pont de bois qui a subi les affres du temps et des crues subites dues aux orages violents communs dans cette région.
Une fois sur l’autre rive, on contourne un mamelon par sa D avant de remonter en bord de terrasses pour aller traverser le lit de la Khadiyu khola (15mn, 1540m). Puis, c’est la remontée en écharpe de la moraine fluviale pour déboucher sur un gigantesque espace en terrasse où il faut rejoindre le centre (abri en bois caractéristique) et suivre vers le bas le chemin rectiligne qui part quelques mètres avant la bâtisse. On oblique vers la G pour trouver le sentier de descente vers la troisième rivière, la Ghiuje khola, que l’on franchit à gué (20mn, 1535m). Un fois la rivière franchie, on remonte en écharpe vers la D le coteau pour retrouver un bon chemin pavé que l’on suit pour grimper vers le village de Bhujung. Ce chemin explore tous les fonds de combes et traverse par deux fois des torrents issus des remparts qui le surplombent sur des ponts de rondins un tantinet sommaires. On entre dans Bhujung (50mn, 1720m, quelques lodges dont le Sujan hotel tel : +977 993661306 situé en plein centre du village).
Jour 6 : Bhujung - Nayu gonpa - Ghan Pokhara - Galegaon
3h / +500m / -50m.
Diaporama Du centre de Bhujung, remonter vers le haut du village pour suivre le sentier qui monte de manière prononcée en escalier vers la forêt. On laisse partir vers la gauche le chemin de Dudh pokhari, on dépasse une chautara puis un chörten pour atteindre une nouvelle chauttara, gentille attention pour les porteurs de charges lourdes pour qu’ils puissent se reposer un instant dans leur dur labeur… Belle vue périphérique sur la vallée de la Midim khola (15mn, 1835m). On poursuit en pente moins sévère jusqu’à la porte du village avant de repartir de plus belle en direction d’un collet (20mn, 1970m). On suit à présent un large sentier dont on présume qu’il va bientôt devenir la piste d’accès, en témoignent les travaux de terrassement en cours. On s’en va chercher très loin le fond d’une combe. On dépasse de nombreux goulets dans lesquels chantent quelques cascades. On arrive à un belvédère sur les terrasses qui sculptent le coteau au niveau d’une petite maison en contrebas (50mn, 2000m). On poursuit sur la piste jusqu’au gonpa de Nayu (30mn, 2105m) alors qu’en se retournant on peut maintenant voir sur la gauche le village de Ghan Pokhara perché sur son tertre. On traverse le village-rue (épicerie, débit de boissons) et on poursuit en montée tout droit. Après avoir laissé partir sur la droite la piste de descente vers Besisahar, on entre dans un espace bucolique verdoyant au milieu duquel est construit un temple hindouiste. En inclinant sur la G, voici le terrain de football (plat et aux dimensions règlementaires) qui s’étale face à la chaîne du Manaslu. Exceptionnel panorama. Encore quelques mètres de grimpette et nous voici pénétrant dans l’enceinte de l’école où l’on pose le camp à deux pas d’un belvédère de génie sur la région. Nous sommes à Galegaon (20mn, 2140m). Intéressante visite du vieux village gurung (musée ethnologique). Nuit sous tente.
Jour 7 : Galegaon - Sikle - Khudi
3h / +50m / -1300m.
Diaporama De l’école, monter sur le tertre où trône le pylône télécom et descendre à l’opposé rejoindre la piste à l’entrée E du village. Descendre par la piste sur la G face à la chaîne du Manaslu (composée de gauche à droite du Manaslu, du Ngadi peak, de l’Himalchuli et du Bouddha peak). A la cote 2020, laisser la piste principale partir sur la droite et continuer tout droit en descente pour rejoindre un collet. On suit un rein en courbe de niveau avant de basculer vers le bas dans la forêt. A 1840m, laisser la piste partir à droite pour s’engager sur le sentier pavé historique de descente vers la vallée. Il propose de nombreux zigzags jusqu’à sortir du couvert végétal au niveau d’une chautara (1h10, 1650m, fontaine en contrebas) pour une superbe vue plongeante sur la vallée de la Marsyangdi khola qui sort d’un sillon verdoyant. On retrouve la piste quelques centaines de mètres plus avant. On la suit sur quelques dizaines de mètres avant de bifurquer sur la D au niveau d’un virage serré et ainsi rejoindre en quelques temps le haut du village de Sikle. On suit le fil de la crête avanr de partir sur la G vers la deuxième partie du village construite de l’autre côté de champs cultivés.
Puis, c’est une grande descente sur un escalier pentu qui aboutit à une bhatti (25mn, 1305m, 3 temples hindouistes). On poursuit la descente du coteau sur un chemin qui part sur la G derrière le banyan. Il conduit à travers champs à un nouveau hameau (10mn, 1170m). On se rapproche tout de même du fond de la vallée alors que l’on retrouve la piste en terre. On s’en échappe très vite sur la D dans un virage. On la retrouve quelques temps après au niveau d’une maison en bois et 100m après on la quitte cette fois définitivement en basculant à D dans un petit sentier en sous-bois à proximité d’une maison allongée. Après avoir louvoyé à travers champs, nous voici sur le dernier chemin en zigzags qui désescalade un goulet et nous laisse à l’entrée de Khudi. On rejoint le centre commerçant du village en empruntant la passerelle suspendue.
Retour sur Katmandou ou Pokhara via une liaison bus local avec changement à Besisahar et/ou Dumre.
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