Sur place
Comment y aller ?
Deux compagnies low-cost desservent Marrakech en 3h15 de vol depuis Paris CDG (EasyJet) ou Paris-Orly (Transavia). En achetant les billets trois mois à l’avance et en étant flexible sur les dates, l’A/R se négocie entre 82 et 130€ pour un service à bord correct mais sans fioritures… Le circuit proprement dit démarre dans la partie basse de la vallée du Nfis (150 kms au sud-ouest de Marrakech) et se termine à Souq Sebt Aghbar au pied du tizi n'Test. Noter qu'en dehors du samdi jour de souk à Aghbar il sera très difficile de trouver un moyen de transport pour retourner sur Marrakech...
Logement et nourriture
Ravitaillement bien sûr possible à Marrakech ou alors sur place à Ijoukak (quelques commerces) ou Talat n'Yakoub (souk le mercredi et commerces). Le trek se déroule exclusivement en autonomie car l'itinéraire emprunté possède des passages incompatibles avec l'emploi de mules. Aux 2/3 du chemin, possibilité de se ravitailler à la boutique d'Id Bouassa dans la vallée de l'Ougdemt pour les 3 jours qui restent. Lors de ce trek, nous avions opté pour une solution à base de lyophilisés.
Lorsque l'on arrive au Maroc par avion, on se trouve à l'aéroport sans cartouches de gaz. Si la cartouche C206 ce Camping-Gaz perçable ne pose pas de problème à trouver même dans les boutiques des villages, il n'en est pas de même pour les autres modèles à valve. On ne pourra s'en procurer qu'à Marrakech et vraiment pas partout ! Une adresse : le magasin qui se trouve 25m à l'intérieur des souks sur la gauche de la place Jemaa el-Fna (dos à la Koutoubia) à proximité du pépiniériste.
Bonne nouvelle : on trouve de l’eau partout dans la montagne (privilégier les sources, quand il y en a… et utiliser systématiquement des pastilles purifiantes). Pour les bivouacs sur les crêtes (Gourza, Erdouz, Igdet), on dispose de névés jusqu'à la mi-juin de manière sûre et parfois jusqu'au début juillet si l'enneigement a été abondant et tardif.
Points d'intérêt
Ce circuit n’emprunte pas de sentiers « balisés ». Il se déroule en moyenne et parfois haute montagne (marocaine quand même...). Les paysages que vous rencontrerez au cours de ce périple sont variés et en tous les cas splendides ; ils atténueront l’impression de longueur de quelques étapes. Les grosses journées (chaleur ou dénivelée importantes) sont souvent suivies de périodes de récupération prenant la forme d’une journée de marche réduite à la seule matinée.
Une certitude, vous serez bien loin du grand flux touristique qui sature l’axe Imlil – Toubkal. Des grands moments de solitude contemplative au passage des cols, au parcours longitudinal des crêtes, le bonheur de « faire » un sommet à soi tout seul, la gentillesse des villageois ou bergers que l’on rencontre parfois dans la montagne surtout quand on descend dans les vallons… tout contribuera à vous persuader de la nécessité de revenir découvrir d’autres portions de l’Atlas marocain, si bien sur les tronçons de la Grande Traversée que pour une semaine encore plus orientée alpinisme (vous y aurez pris goût...!) pendant laquelle vous enchaînerez sommets et couloirs plus confidentiels les uns que les autres dans le très montagneux massif du Toubkal.
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