Sur place
Comment y aller ?
Deux compagnies low-cost Transavia (filiale d'Air France-KLM) et easyJet desservent Agadir en 3h de vol depuis Paris pratiquement chaque jour. En achetant les billets trois à quatre mois à l’avance et en étant flexible sur les dates, l’aller simple se négocie sous les 100€ pour un service à bord correct mais sans fioritures… Le retour, comme il se doit après que l'on ait effectué une traversée d'un massif, se fait d'un autre aéroport, en l'occurrence celui de Marrakech où l'offre est plus étoffée en matière de compagnies et les prix nettement plus bas : compter 60€ pour le retour vers Paris.
Le circuit proprement dit démarre à Talmakant, un village situé au pied des premières montagnes qui dépassent les 3000m, à 100kms au NE d’Agadir. On le rejoint en grand taxi que l'on aura privatisé à l'aéroport d'Agadir. Ce sera beaucoup plus compliqué et chronophage d'utiliser les transports locaux disponibles car il faudra de l'aéroport rejoindre Inezgane, puis trouver un grand taxi vers Argana et enfin récupérer un transport local (voiture, faux taxi ou benne d'un camion...) pour effectuer les 20 derniers kilomètres de piste. La journée quoi, et un peu de chance, Inch'Allah...
Logement et nourriture
Ravitaillement (souvent sommaire) dans les villages traversés avec un risque de manque de produits frais (légumes, fruits, viande,...) à moins d’avoir la chance de tomber sur le jour du souq (marché hebdomadaire de village). Dans les gîtes d’étape (il y en assez peu sur ce circuit à l'exception d’Ijoukak), on dispose dans la majorité des cas sur demande d’un repas roboratif. On peut demander aussi au passage lorsqu’il y a du monde dans les bergeries la possibilité (moyennant une contribution financière) de partager le repas du soir.
Bonne nouvelle : on trouve de l’eau partout et même lors de la traversée des plateaux de la dernière semaine (privilégier les sources, quand il y en a… et utiliser systématiquement des pastilles purifiantes).
Au passage à Inezgane, on peut acheter dans n'importe quel magasin les cartouches de gaz interdites de transport en avion. Ailleurs et tout au long du périple, walou ! Faites donc vos réserves...
Points d'intérêt
C'est un nouvel opus de Grande Traversée de l'Atlas marocain GTAM, le 5e du nom, qui propose une alternative d'itinéraire et à contre-sens au parcours suivi par la GTAM n°4 entre la région d'Argana et le massif du Toubkal. Qu'en dire de plus que ce que j'ai pu écrire précédemment au sujet des GTAM effectuées ? Pas grand chose de spécial si ce n'est la découverte complémentaire de vallées appartenant à ce haut-Atlas occidental si cher à mon cœur.
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