Sur place
Comment y aller ?
Deux compagnies low-cost desservent Marrakech en 3h15 de vol depuis Paris CDG (EasyJet) ou Paris-Orly (Transavia). En achetant les billets trois mois à l’avance et en étant flexible sur les dates, l’A/R se négocie entre 82 et 130€ pour un service à bord correct mais sans fioritures… Le circuit proprement dit démarre dans la partie basse de la vallée de l'Imenane à Imsker (50 kms au sud-est de Marrakech) et se termine à Imlil, la « Chamonix » marocaine.
Logement et nourriture
Ravitaillement uniquement possible à Imlil. Tout doit être porté par les mules. Sans cela, on risque le manque de produits frais (légumes, fruits, viande,...). Le circuit est étudié pour que le muletier puisse, alors que vous êtes en train de gambader sur les crêtes, de pouvoir faire un détour à Aroumd ou Imlil pour compléter le quotidien. Au refuge du Toubkal, repas roboratif proposé par le gardien.
Lorsque l'on arrive au Maroc par avion, on se trouve à l'aéroport sans cartouches de gaz. Si la cartouche C206 ce Camping-Gaz perçable ne pose pas de problème à trouver même dans les boutiques des villages, il n'en est pas de même pour les autres modèles à valve. On ne pourra s'en procurer qu'à Marrakech et vraiment pas partout ! Une adresse : le magasin qui se trouve 25m à l'intérieur des souks sur la gauche de la place Jemaa el-Fna (dos à la Koutoubia) à proximité du pépiniériste.
Bonne nouvelle : on trouve de l’eau partout dans la montagne (privilégier les sources, quand il y en a… et utiliser systématiquement des pastilles purifiantes).
Points d'intérêt
Ce circuit n’emprunte pas de sentiers « balisés ». Il se déroule en moyenne et parfois haute montagne (marocaine quand même...). Les paysages que vous rencontrerez au cours de ce périple sont variés et en tous les cas splendides ; ils atténueront l’impression de longueur de quelques étapes. Les grosses journées (chaleur ou dénivelée importantes) sont souvent suivies de périodes de récupération prenant la forme d’une journée de marche réduite à la seule matinée.
Une certitude, vous serez bien loin du grand flux touristique qui sature l’axe Imlil – Toubkal. Des grands moments de solitude contemplative au passage des cols, le bonheur de « faire » un sommet à soi tout seul, la gentillesse des villageois ou bergers que l’on rencontre dans la montagne… tout contribuera à vous persuader de la nécessité de revenir découvrir d’autres portions de l’Atlas marocain, si bien sur les tronçons de la Grande Traversée Agouti-Imlil ou Imilchil-Hadida que pour une semaine encore plus orientée alpinisme (vous y aurez pris goût...!) pendant laquelle vous enchaînerez sommets et couloirs plus confidentiels les uns que les autres dans le très montagneux massif du Toubkal.
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