Les photos des semaines précédentes en 2019
Janvier 2019 s1 & s2 : C'est une "habitude" chaque début d'année de vous présenter mes meilleurs voeux de bonheur et de réussite, bonheur de pouvoir vous rendre sur les sentiers d'ici et d'ailleurs, et réussite dans ce que vous allez entreprendre cette année, inspiré (ou pas...) des topos que je rédige année après année et que je mets à votre disposition sur ce site. "Mon" nouvel "ami" kiang se joint à moi (chut ! il ne le sait pas encore...) pour vous souhaiter plein de bonnes choses. Et quand vous le rencontrerez dans sa vallée, donnez-lui un bonjour amical de ma part... Cette fameuse "vallée des kiangs" située au Ladakh à l'E du Tsomo Riri vous attend, quelle que soit la rando, cool ou engagée, que vous effectuerez pour la traverser (Tour du Rupshu, De l'Indus à la Chandra ou le futur topo "La vallée des kiangs" qui va rejoindre la déjà longue liste des possibilités de trekking dans cette région). Le Changthang indien vous attend, ne le faites plus attendre...!
Janvier 2019 s3 & s4 : Il n'a pas fallu attendre (trop...) longtemps pour que je remette le nez dehors après les agapes de Noël. Il fallait juste un peu de soleil, ce qui s'est produit pendant cet épisode venteux d'une longueur inhabituelle. Et encore, la vallée de la Drôme n'a pas été trop touchée... La vallée de Quint entre Crest et Die est un havre de tranquillité et mérite bien qu'on lui rende de temps en temps une petite visite. N'hésitez pas à vous inspirer des randonnées que j'ai pu présenter sur le site comme Le tour du Taillefer, Le Bec Pointu par l'Escoulin, La forêt de St Génis par Ste Croix ou Le col d'Anès. En attendant de vous faire découvrir la haute vallée qui s'étale au pied des remparts de Font d'Urle, profitez de la partie "basse" et réjouissez-vous de parcourir des espaces aussi bien préservés...
Février 2019 s1 & s2 : Sa renommée n'est pas usurpée : le lac du Pangong tsho situé tout à l'E du Ladakh, et que la Chine et l'Inde se partagent, est d'une incroyable beauté. Les indiens des plaines et des villes ne s'y trompent pas, eux qui viennent en masse tous les étés pour admirer ses couleurs indigo, oh non turquoises, oh non bleu roi, oh non bleu pastel... C'est qu'il peut revêtir plusieurs panoplies au fur et à mesure que le jour progresse, et les nuages aussi... En 2012, le film Bollywood "The Three Idiots" (excellent au demeurant...) a fait connaître ce bijou de Mère Nature à la communauté indienne. Celle-ci, depuis cinq ans et pour les plus aisés d'entre eux, vient passer une semaine de vacances sur ses rives dans des camps de toile (c'est le même principe que les mobil-homes de chez nous sauf que la location d'une place est à un prix exhorbitant, va comprendre Charles...!). Pour les trekkers que nous sommes, pas grand chose à faire par ici si ce n'est s'adonner à la contemplation des paysages et de parfaire son acclimatation à 4600m... Par contre, cette région du Changthang indien dont je suis en train d'entamer l'exploration a de quoi satisfaire plus d'un trekker. Après avoir passé une nuit sur la rive du lac, on peut se rendre le lendemain dans une des vallées voisines (par exemple celle de Harong) pour s'engager dans une randonnée itinérante d'une grosse quinzaine de jours qui va permettre de franchir 5 cols de plus de 5500m et tenter d'accrocher un sommet à 6000m l'avant-dernier jour (il ne reste que 70m de dénivelée à accomplir depuis le col du Yogma La...). C'est là d'ailleurs que je vous propose de m'accompagner au tout début de l'été 2019 (voir le programme Changthang). Et pour vous aiguiser l'appétit, n'hésitez pas à consulter le mini-topo des trois premiers jours du trek de la fin de l'été dernier et qui a tourné court. Vous pourrez à l'occasion faire défiler les diaporamas mis en ligne et donnent envie (ça c'est mon avis...) de s'y rendre...
Février 2019 s3 & s4 : Le soleil est de retour, et pas qu'un peu...! Avec un air qui n'est pas encore trop chaud impliquant des brumes de chaleur, c'est le moment de profiter de la vue étendue depuis les belvédères de la région. Oh ! Pas besoin de monter bien haut pour disposer de panoramas étendus sur les Préalpes et même les Alpes. J'en veux pour preuve ce cliché réalisé depuis le belvédère de la Chapelle au-dessus de Tournon-sur-Rhône en Ardèche. En milieu d'après-midi, les horizons sont bien visibles et l'on peut aisément identifier plein centre le sommet pointu de la Grande Moucherolle et sur la droite le point culminant du Vercors, le Grand-Veymont. Hors cadre pour cette fois-ci, sur la gauche, un sommet solitaire apparaît à l'horizon ; solitaire car bien plus haut que tous les autres dans ce coin de l'Europe : c'est bien le Mont-Blanc qui se présente et montre qu'il est bien le maître des lieux. Cette rando sans difficulté aucune est décrite dans la rubrique des Randos d'un jour. L'itinéraire et le diaporama (dont la photo du Mont-Blanc) sont consultables dans le topo Le Serre de Monchal. Bonne balade !
Mars 2019 s1 & s2 : Le mois de février a connu un ensoleillement digne d'une fin de printemps et pratiquement chaque journée a été occupée par des randonnées dans la Drôme (ça j'étais habitué...) mais également, nouveauté, en Ardèche, oh pas trop loin, dans la région du Vivarais, c'est-à-dire la bordure occidentale de la vallée du Rhône. J'ai pu découvrir dans cette micro-région de l'Ardèche de superbes sites comme celui de Chomérac et sa carrière de pierre calcaire gris (2 circuits du côté de Saint-Symphorien et le Serre des Ayres), le château de Pierre Gourde, vigie au-dessus de la vallée de l'Eyrieux, la montagne de Crussol et son château perché qui domine la plaine de Valence. Au N, je suis allé voir à quoi ressemblait la vallée du Doux au Serre de Monchal, et bien au S, sur la route d'Aubenas, le site d'Alba-la-Romaine, à la fois pour les vestiges de la ville antique (le théatre romain est vraiment bien conservé...) que pour le neck de Sceautres, une particularité géologique qui mérite assurément le détour. Il m'est quand même resté pas mal de temps pour compléter ma connaissance des paysages drômois entre la vallée de la Roanne et les pays de Bourdeaux, de Dieulefit et de Grignan... Ouf ! Il est annoncé une météo un peu plus incertaine pour les jours à venir. Mais qui sait ? Un petit dérèglement climatique pourrait bien me revoir très rapidement sur les chemins...
Mars 2019 s3 & s4 : Et le début du mois de mars, côté météo, a été la copie conforme de la fin février ! Ciel bleu, horizons bien dégagés et surtout une température en journée excellemment adaptée à la randonnée. En été, par ici, c'est quasiment impossible de marcher en-dessous des 1000 à 1500m à cause de la chaleur. Au printemps, c'est un régal : un peu frais le matin, des passages côté N des montagnes qui parfois nécessitent que l'on remette une petite couche polaire... Quel plaisir de randonner quasiment seul dans ces espaces naturels de toute beauté où les sentiers sont nombreux, officiels ou moins... Il y a tout un entrelacs de sentes à découvrir qui veinent les prairies d'altitude ou traversent les bosquets, permettant de créer une pléthore d'itinéraires originaux enchaînant les somptueux belvédères. Petit à petit je les recense dans la rubrique des randonnées d'un jour en Rhône-Alpes mais d'autres sites existent comme Singletrack.fr (si un VTT passe, c'est de bon augure !), Visorando.com ou Rando Sud-Est.com sur lesquels on peut pêcher pas mal d'idées et les adapter à ses besoins, entre autres pour valider qu'un passage hors des sentiers battus est viable... Et puis la chasse étant finie, le printemps c'est l'occasion de croiser pas mal de bébêtes dans les sous-bois ou sur les sangles qui veinent les falaises calcaires (biches, cerfs, faons, chamois, sangliers et aussi le loup, et pas si loin que ça des premières habitations...). Après la faune, on peut aussi apprécier que la flore nous propose de jolies sorties de printemps comme l'anémone pulsatile que l'on croise sur la montagne de Beaufayn ou alors sa version rouge, beaucoup plus rare, sur les crêtes des Rochers de Saint-Maurice. Et puis, à proximité, n'oublions pas quelques incursions en Ardèche pour des randonnées un peu moins typées mais souvent culturellement enrichissantes (les mégalithes, les romains, les volcans, etc.).
Avril 2019 s1 & s2 : Tiens, tiens... ça ressemblerait presque au Mustang. Même que peut-être ça le serait vraiment. Ben, pourquoi ? Parce que je vais accompagner un groupe du 22 mai au 11 juin sur les sentiers du Haut-Mustang et que nous allons pouvoir assister au festival de Tiji. Youpee ! Tiji est vraiment un moment particulier dans l'année pour les lopas (le habitants du Mustang) avec la fête de Yartung fin août. J'y suis déjà allé deux fois, en 2012 puis en 2015 au moment du tremblement de terre et je suis toujours fasciné par cette fameuse deuxième journée où les villageois des alentours convergent vers la ville close pour "communier" ensemble avec les moines de Choedde qui organisent les cérémonies. Merci à Eric et David de l'agence Tamera de me permettre d'y revenir. Fort de mes 6 voyages au Mustang en 2010 pour le Mustang-Phu, en 2011 pour le Mustang secret, en 2012 pour Canyons et grottes sacrées et Tiji, en 2013 lors de la Kora du Dhaulagiri, en 2015 pour le trek un peu perturbé Mustang hors des sentiers battus et pour finir en 2016 par le Grand tour du Mustang, ouf !... j'ai assurément plein de chose à vous faire découvrir ! Si cela vous dit, n'hésitez pas à vous inscrire pour le départ du 22 mai ici même.
Avril 2019 s3 & s4 : e beau temps s'est présenté sur la Drôme fin mars - début avril et il ne m'a pas fallu longtemps pour repartir en montagne et poursuivre l'exploration des espaces de randonnée. J'ai dû en enchaîner une bonne dizaine en deux semaines dont celles qui concernaient la montagne du Poët Laval au N et à l'W de Dieulefit. Aujourd'hui, je dois en connaître toutes les facettes : d'Eyzahut et de Dieulefit en premier puis maintenant de Rochebaudin pour atteindre le Serre-Gros en montant par le "fameux" Trou du Furet. Cette falaise sépare le pays de Saoû de celui de Dieulefit et c'est un exceptionnel belvédère vers le N sur la barrière formée du synclinal de Saoû et de la montagne de Couspeau. D'ailleurs, comme je n'y étais pas remonté depuis au moins deux ans, si ce n'est pas trois..., j'ai refait la traversée des arêtes des Trois-Becs depuis le col de la Chaudière et je suis revenu par la porte de Barry et le col de Gourdon. Belle bambée absolument magnifique !
Mai 2019 s1 & s2 : Alors que je revenais d'avoir accompagné un rapatriement hélico du côté du Mera peak, un trekking peak situé dans la région de l'Everest, le Ganesh himal se pare de ses plus belles couleurs pour m'accueillir à Katmandou. Quel beau massif et pourtant si peu parcouru ! C'en est vraiment triste tant les montagnes qui le composent peuvent être belles. En 2003 déjà, je partais à la recherche de sentiers de trekking novateurs comme alternatives à la traversée de Machha khola sur la Budhi Gandaki à Syabrubensi sur la Trisuli. Et figurez-vous que j'en avais trouvé, sans dec'... Pas beaucoup de personnes ont suivi mes traces sur ce coup-là, dommage, car le coin recèle de splendides points de vue sur la barrière montagneuse qui sépare le Népal du Tibet et bien dans la lignée des treks "hors des sentiers battus". Juste pour vous remettre le circuit en mémoire, allez donc faire un tour sur le topo de la traversée du Ganesh himal. Les photos ne sont pas extraordinaires de qualité car à l'époque on shootait en argentique et les diapos scannées ne donnent pas le même rendu que le numérique d'aujourd'hui. Mais elles donnent quand même un aperçu plus que sympathique de cette région si proche de Katmandou (et encore plus depuis que la vallée de la Trisuli est devenue l'axe d'échanges routiers entre le Népal et la Chine et que la route a été viabilisée) et peu parcourue. Ce parcours itinérant est d'ailleurs toujours au programme de l'agence Pedibus dans une version raccourcie mais qui garde l'essentiel du contournement des faces E du Paldor et le passage tout au N à Khola kharka. D'ailleurs, je ne désespère pas d'y retourner un de ces jours pour renouveler l'album photos. Déjà, dans 3 semaines, je serai du côté du Langtang, je me rapproche...
Mai 2019 s3 & s4 : Alors que je m'étais décidé à revenir fouler le sommet emblématique de la Drôme en cette fin mars, la neige venait de libérer les plateaux et la journée s'annonçait bien belle. En effet, elle le fut... Et comme à chaque fois que le beau temps s'installe par ici au printemps, les horizons sont dégagés. Une petite brise assèche l'atmosphère et on peut contempler du N à l'E des chaînes de montagnes encore enneigées. Il s'agit de celles qui bordent le Vercors sur son flanc E et qui dominent la vallée du Trièves. Sur la droite du panoramique, le Grand-Veymont, encore bien pris de neige, se redresse comme la vigie qu'il représente. A ses côtés, plus à droite, la pointe du Petit-Veymont est bien visible. Mais, cette fois-ci, plus surprenant, c'est la vision d'une canine isolée qui ne peut être que celle du Mont-Aiguille et dont on découvre le plateau sommital encore recouvert de neige. Comme on peut le dire : "Y'a pire comme vue !"...
Juin & juillet 2019 : Langtang en 2019 : je voulais aller sur place me rendre compte des modifications opérées dans cette région "proche" de Kathmandu (quand même 8 heures de bus sur des pistes défoncées pour s'y rendre...) quelques années après le tremblement de terre meurtrier du printemps 2015 pendant lequel le village agraire de Langtang avait été enseveli sous les roches descendues du glacier S du Langtang Lirun. Les stigmates sont bien évidemment présents mais... d'une vallée agricole, on est passé au business à outrance avec des "villages" sherpas qui ne ressemblent plus à ceux que l'on avait connus lors de notre passage en 2001... Langtang village et Kyangjin Gonpa sont quasiment assimilables à des mini-Thamel ! Du béton, du béton, du béton, ah ça aucun risque que cela s'écroule de sitôt ! Et quand bien même il surviendrait un séisme de magnitude 12 et plus (je sais ça n'existe pas...). En détournant pudiquement les yeux de ces horreurs mercantiles, on peut quand même apprécier les paysages de montagnes glaciaires qui ceignent la haute vallée de la Langtang khola et d'autant mieux si l'on se rend sur les alpages de Ngegang kharka, de Yala kharka, de Numbathang ou sur les sommets panoramiques du Yangri peak et du Kiangjin Ri. Lors de la marche d'approche au départ de Syafrubensi, il reste quand même, au creux de la basse vallée du Langtang, quelques hébergements d'origine comme le Bamboo lodge, le Lama hotel, Godha Tabela, Riverside et Chunama... Attention au choc lorsque vous découvrirez le bassin de l'avalanche qui a enseveli Langtang village depuis le perchoir de Gompa, ça remue ! Tout cela est décrit dans le topo [Népal] L'essentiel du Langtang.
Août 2019 s1 à s4 : Tout de suite après le Langtang que j'ai parcouru en duo avec mon ami népalais Bhoras Tamang, me voici en cette fin mai 2019 à l'entrée du haut Mustang pour tenir le rôle du professeur : faire découvrir à un guide népalais, Dil Tamang qui travaille pour l'agence Happy Yeti, quelques uns des chemins secrets que j'ai parcourues ces dernières années afin de composer un programme un tantinet "hors des sentiers battus" qui sera proposé par l'agence lyonnaise Tamera. Et, comme j'ai pu en avoir la surprise, cela devenait plus que nécessaire ! La montagne népalaise, entre autres du côté du Mustang, est devenue le théatre de constructions de pistes plus larges et envahissantes les unes que les autres. Le gouvernement népalais a acquis des Caterpillar "au moins treize à la douzaine" et les chantiers se sont multipliés : il n'y a pas un espace de la rive droite de la Kali Gandaki qui ne soit impacté. J'ai d'ailleurs écrit un billet de blog à ce sujet (en cliquant sur ce lien, vous pourrez en apprendre davantage et cela m'évitera de le réécrire...). En gros, sachez que les espaces naturels préservés du Mustang ne commencent en RD qu'à Samar. La RG est encore préservée (de toutes les manières il n'y a que deux villages situés au fin fond de la montagne, Samdzong et Dhey, tous deux en cours d'abandon plus ou moins partiel par les habitants à cause du manque d'eau pour les cultures). Et pour aider au déménagement par tracteur et camion, les villages sont d'ores et déjà reliés à la vallée de la Kali Gandaki par des pistes, celle de Samdzong date de 2008, celle de Dhey de 2018). Ce sont les seuls stigmates de notre monde moderne dans cette partie orientale du Mustang... Alors, plus que jamais, il est grand temps d'y aller faire un tour, même si je considère que c'est déjà bien bien tard et que les touristes que vous allez croiser ne ressemblent plus à ceux d'il y a seulement 10 ans, voire même les autochtones qui deviennent, avec la manne touristique occidentale et indienne des plaines, des businessmen propriétaires ou gérants de lodges. L'authenticité des lopas est encore présente chez les anciens (et quelques jeunes quand même...) mais pour combien de temps encore ? Restent tout de même en place les éléments naturels façonnés par le vent, la pluie, la neige mais il faut à présent s'astreindre à devoir détourner le regard, ou modifier son angle de prise de vue pour les photographes, pour éviter le poteau électrique disgracieux qui trône à l'aplomb d'un chörten millénaire ou les superpositions de pistes qui lardent le paysage de leurs lacets. Cette "photo de la quinzaine" est la première que l'on peut tenter de composer au début du trek, non pas à Kagbeni comme avant mais à Samar, puisque c'est à partir d'ici que la magie commence à opérer ! J'ai tenu à rédiger un circuit d'une quinzaine de jours en immersion au Mustang (21 jours de Paris à Paris) qui collecte dans les précédents topos du site une grande quantité de liaisons "hors des sentiers battus" tout en restant à proximité des villages pour disposer d'étapes en lodges et s'éviter de devoir organiser une expédition sous tente. Je ne pouvais pas la nommer autrement que L'essentiel du Mustang. En suivant le jour par jour, vous aurez l'opportunité de découvrir la quasi totalité des spots touristiques mais en y accédant par des "portes" plus confidentielles et encore secrètes (pour ceux qui ne s'inspirent pas des infos distillées sur mon site...).
Septembre 2019 s1 & s2 : Je suis en train de mettre en ligne les topos des treks que j'ai réalisés au Ladakh cet été 2019. Pas moins de 4 nouvelles routes, toujours marquées du sceau "hors des sentiers battus", vont faire leur apparition dans la page Treks en Asie. Sont accessibles en ligne dès maintenant De Sangtha au Tsomo Riri et La haute route du Tsomo Riri à Mahe. C'est d'ailleurs de ce dernier opus que j'ai extrait cette photo du Chamser Kangri qui se reflète dans un lac morainique à une altitude de 5955m. Si, si ! Même pas peur... Cette photo est d'autant plus importante que sur cette saison, ce fut la seule véritable journée de beau temps. Sans dec'. Je vous invite à lire le billet de blog que je me suis fendu d'écrire tant les journées humides ont été pléthore. Heureusement, cela se produisait alors que l'on était arrivé au camp. Cela ne m'a pas empêché d'explorer de nouvelles routes (et de découvrir de nouveaux espaces dans lesquels j'irai traîner mes godillots les années futures. A commencer par le Changthang où le trek prévu a fait long feu à cause de cumuls de neige trop importants au niveau des cols, nous empêchant de les franchir, hommes et bêtes, avec toute la sérénité nécessaire. Le Ladakh est réellement un espace naturel où l'on peut inventer les circuits qui nous passent par la tête. Il faut juste que la météo soit un peu conciliante, et cela, ce n'est pas gagné chaque année. Le Changthang l'année dernière, c'était neige hâtive en septembre, cette année, le Changthang de 2019, ce fut neige tardive au début juin... Mon gars ! Il n'y a plus de saison par ici. Et on ne peut même plus compter sur la qualité de cette région himalayenne d'être le plus haut désert d'altitude du Monde. Ca, c'était avant...
Septembre 2019 s3 & s4 : Fin juin 2019, super beau temps sur le Ladakh ! On se frotte les mains en prévision du démarrage du trek de l'exploration du Changthang. Au pied du premier col, le Steansi La, qui s'inscrit sur la photo panoramique ci-dessus, patatras, c'est la cata, la grosse chute de neige du début juin s'est posée sur le manteau d'hiver (qui n'avait pas encore fondu...) et a créé un chausse-trappe pour la caravane de chevaux (mais aussi pour les bipèdes car très dangereux...). Impossible de franchir ce col. On change de vallée, et re-patatras, on se retrouve dans la même situation, et puis encore une fois encore... En 5 jours on a essayé de franchir tous les cols à disposition, mais pour le même résultat ! Alors, rien ne sert se s'acharner et on redescend. J'ai rédigé un topo relatant ces 5 jours en altitude et qui est naturellement venu s'insérer dans la rubrique des Explorations en cours. En fin de compte, c'est l'ensemble du séjour au Ladakh en ce début d'été 2019 qui aura été perturbé (voir le billet de blog) puisqu'on retrouvera plus loin dans une autre région plus au sud le même inconvénient. Donc, pour le Changthang, en 2018, c'était trop tard, en 2019, c'était apparemment trop tôt, donc, en 2020, ce sera sur août ! Le programme recomposé après les explorations de cette année apparaîtra dans la rubrique "treks en partance" sous peu.
Octobre 2019 s1 & s2 : Et même si je n'ai pas fait 9000kms pour évoluer dans les montagnes de l'Himalaya (certes, ce n'est pas l'envie qui me manque...!), il n'est pas désagréable de poursuivre la découverte de cette région "bénie des dieux", je veux parler de Drôme-Ardèche. Avec le basculement en automne, la chaleur vient (enfin...!) de tomber et il (re)devient bien agréable de se remettre à marcher sans que les gouttes de sueur n'inondent le visage et que l'on doive s'arrêter plus que de raison pour boire. Et puis contrairement aux autres années où la saison d'automne me voyait tutoyer les altitudes himalayennes et incidemment (car on ne peut pas être partout au même moment...) me faire rater notre été indien, je serai là sur cette période, quasi scotché à la maison pour cause de chantier de rénovation. Alors, en espérant que la météo sera clémente et nous offrira des ciels d'azur, j'aurai donc cette année le loisir de pouvoir déguster ces tableaux naturels colorés si délirants. Et comme l'appareil photo ne me quitte pas, je devrais pouvoir shooter quelques beaux ensembles. En tout cas, la photo d'aujourd'hui a été prise lors de l'accomplissement de la randonnée Les hauts de Piégros et bien que l'on soit début octobre c'est encore bien vert ! D'ici deux à trois semaines, ça devrait évoluer...
Octobre 2019 s3 & s4 : Et pour une fois que je ne suis pas parti au Népal en cet automne 2019, je ne reste pas scotché à la maison. Je poursuis mes explorations de la Drôme et de l'Ardèche et ramasse selon les coins que je traverse des noix ou des châtaignes. Les mûres ont toutes séché sur pied cet été avec les périodes successives de canicule, dommage ! Comme j'ai pas mal éclusé ce qui se trouve dans les 30 kms autour de la maison, je commence à faire un peu plus de distance en voiture pour me rendre aux départs des randonnées. C'est pas très écolo je le concède mais dans l'hyper-ruralité où j'habite (c'est l'Etat Français qui nomme ainsi les zones rurales paumées qui coûtent très cher à la collectivité en infrastructures, les c... de Paris, et je sais de quoi je parle !). Là, sans voiture, tu ne bouges pas car les transports en commun ne sont pas légion, le strict minimum, et encore... En ce moment, je me suis pris de passion pour la région N des Baronnies provençales en commençant par la zone qui entoure le bourg de Dieulefit. Et c'est un peu beau ! J'avais déjà écrit quelques topos sur le coin (La Bégude-de-Mazenc, La chapelle Saint-Maurice, La montagne des Ventes et le Roc), voici donc le petit dernier dont la réalisation date du jour de mon anniversaire, un beau cadeau ceci étant dit..., avec Les crêtes du Mont Rachas, compte-rendu d'une rando qui m'a enthousiasmé par ses sentiers panoramiques desquels on peut réviser sa géographie drômoise. Et même iséroise puisque s'inscrivant pile poil au milieu du col de la Chaudière, on peut y découvrir, on peut y découvrir, quoi donc ?... le Mont-Aiguille, si, si !
Novembre 2019 s1 & s2 : Avis d'orage sur la cuvette des lacs Kyun tso ! Et il a bien pété... Les couleurs de la photo sont naturelles et aucunement retouchées. Il faut dire que le mois de juillet 2019 a été un grand cru en matière de flotte et de nébulosité. Mais "cent fois sur le métier remet ton ouvrage", dit-on... Je ressers donc le couvert sur le Changthang à l'été prochain 2020, "jamais deux sans trois", dit-on aussi... Cette région, lorsque les conditions météo sont bonnes et surtout que les cols sont (enfin !) libres de neige, est tout simplement exceptionnelle de beauté. On trouve de l'herbe jusqu'à près de 6000m, ce sont les mules qui sont heureuses ! Vous trouverez ici les caractéristiques du voyage de 41 jours que je me propose d'encadrer avec l'aide des équipes de l'agence de Sonam Dawa à Leh. Que d'itinéraires "hors des sentiers battus" je ne leur ai pas fait parcourir ? Et à vous aussi si vous êtes un fidèle lecteur des pages de ce site... Et les guides, muletiers, cuisiniers, aides en tout genre en redemandent... Va comprendre, Charles ! Par mon entremise, ces ladakhis et zanskarpa ont eu l'opportunité de découvrir de nouveaux itinéraires au coeur de leurs montagnes et plateaux. Il ne va pas falloir trop tarder pour s'inscrire afin de pouvoir participer à cet exceptionnel voyage au bout de nulle part (mais aux paysages si fantastiques...). Ne pas avoir peur de la solitude car de villages, il n'y faut pas compter, on est dans le wilderness comme disent nos amis anglo-saxons. Et ça j'aime ! Décrypter par de la lecture de paysage les passages que l'on va pouvoir emprunter en toute sécurité, hommes et bêtes, fait partie de mon A.D.N. Tout petit déjà... Avant de nous rejoindre (nous sommes déjà 4 inscrits à ce jour), allez faire un tour sur les pages Pangong et Changthang de 2018 puis Changthang depuis Ligche de 2019, les deux précédents essais malencontreusement stoppés par les conditions météo. Quant à l'esprit "hors des sentiers battus", vous pourrez lire et faire défiler les diaporamas de deux opus de l'année 2019, à savoir De Sangtha au Tsomo Riri et La haute route du Tsomo Riri à Mahe. Et ne tardez pas pour vous inscrire, les groupes que j'encadre sont de petite taille, alors...
Novembre 2019 s3 & s4 : A l'occasion d'un déplacement dans la région parisienne en ce début de novembre et en prémice au rattrapage du retard accumulé dans la visite des expositions de peinture et des pièces de théatre (c'est attesté que dans la Drôme, c'est pas toujours "fête" quand on est féru de ce genre de divertissement, mais il y a bien d'autres avantages qui compensent cette frustration...), j'ai pu profiter de deux journées de beau temps (pas ou peu nuageux, mais sans pluie...) pour compléter mon portfolio de randonnées en Seine-et-Marne. Viennent donc s'ajouter aux précédentes deux petites nouvelles à savoir l'exploration du massif du Rocher Cassepot au S de Nemours et une boucle autour du charmant village de Château-Landon avec comme fil conducteur la vallée du Loing. Eh bien, c'est loin d'être moche ! Dans la forêt de Fontainebleau, les couleurs automnales habillent les arbres d'une palette de couleurs qui s'étend du jaune au rouge vif en passant par les ocres et bien entendu le vert des pins. Et puis, histoire de changer des bambées drômoises, les dénivelées sont toutes petites petites...
Décembre 2019 s1 & s2 : "Revoir Paris..." chantait Trénet. Et sous le ciel bleu, c'est encore mieux... Histoire de rattraper le retard pris dans la visite de quelques musées où les expositions de peinture, de qualité, sont nombreuses : "Degas à l'Opéra" à Orsay, la "collection Alana" à Jacquemart-André, "Léonard de Vinci" au Louvre, les "Tableaux magiques" au musée Picasso et encore tant d'autres... Et puis que dire des pièces de théatre : "La machine de Turing", "Rouge" et "J'ai un doute" avec François Morel ? Que du bonheur ! Mais il ne faut pas non plus oublier d'arpenter les rues de la belle cité, passer devant Notre-Dame que certain dit "reconstruire rapidement encore plus belle qu'avant"... mais que je voudrais seulement "comme avant (avec un chantier respectueux des siècles des siècles passés)"... Vous trouverez quelques diaporamas dans la rubrique Villes du Monde de même que le parcours pédestre que nous avions accompli durant 3 jours avec Minup, mon ami zangskarpa, il y a tout juste un an alors qu'il venait découvrir de ses propres yeux le beau pays dans lequel nous habitons. Et c'est vrai qu'il est beau !
Décembre 2019 s3 & s4 : Le temps pourri quasi généralisé qui sévit sur la France depuis presque 2 mois ne prédispose pas à poursuivre l'exploration pédestre de la région Drôme - Ardèche. Et puis, même si une éclaircie se présente, l'amplitude solaire des journées ne joue pas en notre faveur. On attend longtemps le soleil le matin (histoire de constater que le ciel est bien clair) et, à 5 heures de l'après-midi, c'est la nuit qui tombe et il est temps de rentrer se calfeutrer et se mettre à proximité de la cheminée papattes en rond ! Alors pas de photo de paysage pour illustrer cette avant-dernière rubrique de l'année... "Juste" un souvenir coloré rapporté de Lyon où je suis allé assister à la Fête des Lumières. Et encore une fois, c'est une réussite mais alors, que de monde ! Trois fois 4 heures de temps pour tenter de visualiser la trentaine d'exhibitions éphémères, c'est peu, alors que l'on avance au ralenti au milieu de cette foule compacte. En plus, il y a des queues d'attente incontournables pour accéder à certaines d'entre elles (le parvis de Saint-Jean, la Gare Saint-Paul, le parc de la Tête d'Or, etc.). Cette année, le Grand Prix a été remis aux concepteurs de ce ballet aérien qui se déroule au-dessus d'une forêt artificielle plantée sur la place Bellecour habituellement dénudée. C'est bien mérité encore qu'il y aurait pu avoir ex-aequo avec celui de la naissance de la lumière aux Terreaux (Luc et Lucie sont adorables). En tout cas, bien sympa, quand même... Alors, si le diaporama que j'ai mis en ligne vous inspire, réservez dès maintenant le 1er week-end de décembre 2020 pour venir assister à cette fête de rues. C'était la première fois que j'utilisais le Nikon P1000 pour des clichés de nuit et je suis très content de la qualité du rendu et surtout la possibilité de varier directement sur l'objectif le niveau d'exposition.
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