Les photos des semaines précédentes en 2018
Janvier 2018 s1 & s2 : Bon ! Il me semble que c'est le moment, non ? Alors, je vous souhaite une Bonne Année 2018 au cours de laquelle j'espère de tout coeur que vous pourrez réaliser (enfin...) vos rêves les plus fous et surtout ceux qui sont du domaine de la randonnée, qu'elle soit au long cours ou pas. N'hésitez pas à cueillir les informations nécessaires dans les pages de ce site. Elles ont été créées pour ça ! Adressez-moi un message si vous désirez des renseignements complémentaires, j'essaierai d'y répondre le plus rapidement possible. Et puis, si vous voulez m'accompagner sur les sentiers, sachez que cette année j'ai programmé pour la fin de l'été et le début de l'automne deux itinéraires de trek en Inde du nord : le premier est une traversée exploratoire de 4 semaines entre Ladakh et Spiti, une Grande Traversée à ma manière... et le second, moins exploratoire, au Gharwal, démarrant des sources du Gange et franchissant un col glaciaire, le Kalindi Khal, à près de 6000m, avec une belle allée de sommets à remonter... Vous trouverez tout cela dans la rubrique Agenda.
Janvier 2018 s3 & s4 : Le sommet du Pike peak ou plutôt des Pike peaks (puisqu'ils sont deux, le I et le II...), ça vous dit quelque chose ? Oui pour quelques uns d'entre vous mais non pour la majorité... C'est au Népal, dans le Solukhumbu, dans les contreforts S de la chaîne de l'Himalaya, juste en dessous du Numbur et à peu de distance de l'Everest. L'intérêt majeur de ce circuit, circuit que j'ai effectué en octobre dernier et que j'ai mis en ligne récemment accompagné d'appétissants diaporamas, consiste en un belvédère "monstrueux" d'où l'on peut embrasser du regard plus de 350kms de l'Himalaya népalais, de l'Annapurna IV à l'W au Kangchenjunga à l'E. Rien de dur, à peine plus de 4000m, mais un circuit oublié des touristes qui permet de traverser tranquillement des villages et des paysages totalement différents entre forêts de sapins, cultures en terrasses et landes d'altitude à l'herbe rase. On ne peut pas non plus se voiler la face mais on évolue dans l'une des régions, sinon LA région qui a le plus été touchée au moment des séismes du printemps 2015. La conjugaison du désintérêt touristique et de l'attrait de la ville font que nombre de maisons et de lodges détruits, ou seulement fragilisés, resteront en ruines et sont condamnés à l'abandon. Ce n'est pas une excuse pour ne pas s'y rendre ! Les villageois sont super sympas et, à distance respectable des hautes vallées himalayennes, on peut partager beaucoup de moments de bonheur avec ceux qui ont décidé malgré tout de rester attachés à leur terre. Et puis, pour les contemplateurs d'espaces naturels, les levers et les couchers de soleil sont exceptionnels de beauté. Le photographe ne devra évidemment pas avoir omis de se munir d'un zoom pour "croquer" les détails les plus infimes que présentent les pics glaciaires que l'on peut presque toucher de la main, à travers l'objectif de l'appareil bien sûr...
Février 2018 s1 & s2 : Histoire de changer des sempiternelles photos de montagne, en voici une prise à 50cm d'altitude sur le Grand Canal de Venise. Mais on n'abandonne pas pour autant la marche car cette ville se découvre principalement à pieds... Eh oui ! Bien sûr, il faut utiliser le traghetto pour passer d'une île à l'autre ou descendre le Grand Canal pour se "balader" au milieu de cette large avenue liquide bordée de palais aux facades toutes plus rococo les unes que les autres, mais une fois sur la "terre ferme", ce sont les chaussures que l'on use. Et on en fait des kilomètres pour aller découvrir les recoins secrets de la cité des Doges... Ah, au fait, les bottes aussi ont leur utilité : lors des périodes d'acqua alta pendant lesquelles l'eau de la lagune monte parfois de plus d'un mètre et vient recouvrir jusqu'à 95% des terres émergées. A noter qu'il y a aussi des périodes de sécheresse intense avec une marée basse assez importante qui vide les canaux de leur eau, laissant les gondoles sans possibilité de bouger et des odeurs nauséabondes nous agresser les narines... Sur le sujet, vous pouvez lire cet article de presse et aussi vous perdre dans les rues de cette cité fascinante sous de nombreux aspects en allant faire défiler les collections de clichés que j'ai mis en ligne. Et à chaque fois que j'y suis passé, il y avait de l'eau, et même la dernière fois au jour de l'An 2018, un petit peu trop même, d'où l'utilisation des surbottes en plastique... Un bon investissement avant votre déplacement sur place : faire l'acquisition du guide Lonely Planet Venise / itinéraires avec Corto. Indispensable et tellement bien fait !
Février 2018 s3 & s4 : Au moment où Paulo Grobel et Etienne Principaud viennent de créer le site web dolpo-news.com (tout, tout, tout, vous saurez tout sur le Dolpo...), je ne résiste pas à la tentation de ressortir une photo de la kharka de Lajar Sumna alors qu'elle était éclairée d'un beau rayon de soleil. C'était en août dernier alors que j'accompagnais un groupe Tamera et que nous nous approchions de Chharka Bhot, un village isolé à l'est du haut Dolpo. Nous venions de franchir le Jhyarkoi La, très minéral à 5400m, et nous retrouvions des espaces gazonnés bien agréables à fouler. Beaucoup d'animation sur cette kharka car c'est un des lieux d'estive pour les troupeaux de yacks appartenant aux nomades. Ceux-ci viennent planter la tente l'espace de 3 à 4 mois pour que les petits "yackounets" grossissent en mangeant de la bonne herbe. En tout cas, entre le topo que j'ai inséré sur le site à la suite de ce voyage et tout ce que vous allez apprendre sur cette région reculée en faisant défiler (pas trop vite...) les pages du nouveau site de Paulo et Etienne, comment n'aurez vous pas envie de vous rendre sur place ? Sachez que la route d'accès à Dunaï est en cours d'achèvement et que l'excuse habituelle "les liaisons aériennes sur Juphal sont trop incertaines..." va tomber d'elle même. Cela vous permettra de rencontrer un peuple, les Dolpopa, rude à la tâche, ouvert, curieux et amical, des paysages exceptionnels et aussi des aspects de la culture bouddhiste encore bien ancrée par ici. Et que la route ne fera pas disparaître, où alors beaucoup, beaucoup plus tard...
Mars 2018 s1 & s2 : Cet été 2018 s'annonce indien pour moi : trois treks "hors des sentiers battus" y sont planifiés entre le 28 juillet et le 13 octobre. Le premier se déroulera au coeur du massif qui sépare les vallées de l'Indus et de la Shyok permettant de découvrir des vallées peu parcourues par les touristes et visiter des villages isolés car situés au-delà du Khardung La. Le second sera totalement exploratoire puisqu'à ma connaissance il n'a jamais été réalisé en totalité : nous tenterons de relier le monastère de Chumathang au bord de l'Indus à Manali, oui, oui, rien que ça ! Nous traverserons les hauts plateaux du Rupshu et du Spiti, contournerons de nombreux lacs, franchirons de nombreuses rivières à gué, effacerons quelques cols d'altitude modeste, entre 5000 et 5500m..., avant de descendre la vallée de la Chandra pour une dernière semaine au Lahaul où, si la météo est au beau, il est prévu de passer l'Hamptal Pass, alternative pédestre au Rothang La, pour en terminer à Manali, la bourgade de la fumette... Après être descendu en bus jusqu'à Delhi pour quelques jours de repos bien mérités, "Go east" en direction du Garhwal et les sources du Gange, très sacrées il va sans dire... Le troisième trek débutera par une période d'acclimatation active de quelques jours afin d'être dans les meilleures dispositions pour franchir un col glaciaire, le Kalindi Khal, qui propose un passage à 5943m, exceptionnel belvédère sur des dizaines de pics inconnus à l'exception du Shivling. Si vous êtes intéressés par l'un de ces treks, vous trouverez des informations dans la rubrique Agenda. Je vous attends. Enfin, pas trop longtemps quand même, il serait vraiment dommage que je m'y rende seul. (Bien) accompagné, c'est quand même plus agréable, non ? Quant à la photo qui donne un prétexte à ma diatribe, vous avez reconnu Kanji, l'un des deux villages, avec Lamayuru, duquel démarre la Grande Traversée de Zangskar, malheureusement pour nous les trekkeurs, décrédibilisée avec l'omniprésence de la piste tout au long de l'itinéraire... Heureusement qu'il reste encore au Ladakh des coins reculés et sauvages comme ceux dans lesquels je propose de vous emmener !
Mars 2018 s3 & s4 : Un petit détour par la vallée de Chamonix gavée de neige d'excellente qualité (malheureusement pas pour moi qui ne skie pas mais pour les cohortes d'aficionados...). Au cours d'une excursion en train, j'ai pu capter cette image éthérée de l'Aiguille Verte et des Drus depuis la gare des Praz. Le séjour ? Deux jours de stage "médecine de montagne", une formation dispensée par l'Ifremmont qui s'est créé il y a une bonne dizaine d'années et qui regroupe des médecins urgentistes français et suisses. Cette formation, en plus de nous aider à comprendre les mécanismes que le corps met en route pour s'adapter à l'air raréfié, aux gelures et bien d'autres choses, permet à quiconque de pouvoir être les yeux et les mains de ces médecins (via de la télé-médecine) lorsqu'on les contacte par téléphone (GSM ou satellite) alors l'on est confronté sur le terrain à un cas pathologique, sur soi-même ou sur l'une des personnes du groupe que l'on encadre. Juridiquement, chaque correspondant formé est autorisé pour une période de 5 ans à donner les médicaments palliatifs et prodiguer les soins pour des problèmes allant du mal des montagnes, aux gelures, aux dérangements gastriques, etc. Lorsque l'on se trouve au bout de nulle part, ce qui est souvent mon cas lors de la réalisation des treks d'exploration en Himalaya ou au Maroc (mais ça marche aussi en Europe, il n'y a pas de petit bobo parce que l'on est "à la maison"...), un urgentiste répond 24/24h, 7/7j à notre requête. C'est quand même sécurisant, non ? Alors, si vous êtes intéressé, allez jeter un coup d'oeil au site de l'Ifremmont. En tous les cas, le minimum serait d'acquérir le petit fascicule orange vendu 10€ sur leur site (rubrique Documentation mais on le trouve aussi dans les librairies spécialisées montagne). Ce livre vous procure d'excellents conseils sur ce qu'il faut faire ou ne faut pas faire. Indispensable en trek !
Avril 2018 s1 & s2 : La saison de randonnée a pu recommencer ! Timidement quand même car les conditions météo ne sont vraiment pas exceptionnelles cette année. Et ce n'est pas dans la Drôme que j'ai commencé mais en PACA entre Bouches-du-Rhône et Var en explorant le massif de la Sainte Baume. Deux jours de marche pour découvrir les côtés W et E de cette crinière calcaire permettant de disposer de splendides panoramas à 360°. Depuis le camp de base de l'Hostellerie à l'ambiance un peu trop catho à mon goût (mais je ne vais pas "cracher dans la soupe", c'est le seul gîte d'étape disponible dans la région...), j'ai pu accomplir ce que je voulais réaliser depuis plusieurs années, une exploration quasi complète du massif. Bon, les cumuls horaire et de dénivelées à la journée peuvent paraître impressionnant mais conne la météo ne voulait m'offrir que deux journées de temps "correct", je m'en suis tenu à exécuter les seules boucles W et E de part et d'autre de la Sainte Baume. Il me restera, une prochaine fois à n'en pas douter, à venir traverser les pentes S. Paysage sympa de garrigues et de pinèdes, le massif recèle à mon avis de beaucoup trop d'espaces interdits au public, même si ce public, des randonneurs pour la majorité d'entre eux, sait être respectueux de la Nature (je vise Font Mauresque entre autres dont le contournement -on suit une clôture pendant des kilomètres...- est tout sauf passionnant !). Enfin, il faut se réjouir tout de même qu'avec un patrimoine privatif on puisse encore randonner dans notre pays ! Voici donc les deux opus en ligne : le circuit W et le circuit E. Bonnes balades !
Avril 2018 s3 & s4 : Enfin ! Le soleil et la chaleur viennent de nous toucher sans crier gare. Ciel bleu d'azur, lunettes de soleil pour réhabituer les yeux aux rayons de l'astre réconfortant... La Drôme est passée à l'heure d'été ! J'en ai profité pour démarrer ma saison par une randonnée qui me tenait à coeur, celle du Tour du Grand Barry, une crête calcaire qui trône au-dessus de la rivière Drôme au creux du méandre de Vercheny. Eh bien, pour une reprise, pas déçu... Du vrai hors sentiers battus, de la vraie recherche d'itinéraire, la confirmation aussi que les fonds de plan IGN sont loin d'être à jour (et je pense que ça ne va pas s'arranger car pour qu'il y ait modification sur la carte papier, et quelques temps après sur le portail web, il faut qu'il y ait eu repérage sur les lieux). Et là, ça va être un peu coton, enfin surtout écorchant... Les anciennes traces que je m'efforce de vous faire découvrir afin que vous y passiez aussi pour remettre au goût du jour les sentiers historiques oubliés, ils sont dans un tel état d'abandon que je ne vois pas un bureaucrate, même local, s'y engager pour les inscrire sur les fonds de plan... C'est plus facile d'analyser les photos satellites bien confortablement assis devant son écran. Et puis de toute façon, comme les traces sont à présent immergées dans une végétation de ronces et de buis, on ne risque pas de les repérer. Donc, on va encore perdre des kilomètres de vieux sentiers, CQFD. Le seul moyen pour les sauver ? Suivre les traces de mes topos afin que les passages piétonniers fassent reculer cette végétation envahissante. Comme en Corse ou dans les pays himalayens où j'essaie de remettre au goût du jour les sentiers oubliés, je compte sur vous pour que nos sentiers drômois ne disparaissent pas à tout jamais. Commencez par le Tour du Grand Barry et puis prenez vous au jeu, il y en a plein d'autres sur le site, ici, ailleurs, voire même au bout du Monde...
Mai 2018 s1 & s2 : Alors, toujours personne pour m'accompagner sur l'un des trois treks proposés cette saison au Ladakh, Zangskar, Himachal Pradesh, Spiti et Lahaul ? Sans vouloir vous commander (ni vous culpabiliser...), vous risquez de passer à côté de plusieurs opportunités de découvrir hors des sentiers battus (ça je l'affirme !) cette région himalayenne aux paysages grandioses et aux itinéraires bien peu parcourus. Pourtant le dernier Trek magazine était consacré à ces régions appartenant au nord de l'Inde. Vous êtes sûrement passé à côté... Et le n°159 datant d'il y a deux ans pour lequel j'avais commis plusieurs articles indiquait de nombreux itinéraires originaux alternatifs à la Grande Traversée nord-sud. Depuis ce temps-là vous avez eu le temps d'y réfléchir et de mettre un peu d'argent de côté, non ? Enfin... Histoire de vous faire regretter ce non-choix, voici une photo prise au bout du bout de la Tsarap Chu dont les eaux sourdent des flancs nord de la Great Himalaya Range (sur l'autre face c'est le Lahaul). Et c'est justement l'objet du trek exploratoire De l'Indus à Manali pour lequel je vous propose de rechercher ensemble les passages au milieu du dédale de cols et de canyons qui "habillent" la région. J'avais repéré les lieux en 2014, mon camarade Laurent Boiveau aussi, quelques années auparavant en partant des rives de l'Indus et franchissant le Langpo La, finissons le boulot pour créer cette transversale au séduisant tracé ! En complément vous pouvez lire l'interview qui se trouve en ligne sur le site de Tamera.
Mai 2018 s3 & s4 : Difficile de trouver un créneau de trois jours pour aller explorer une micro-région cette année ! Hiver pourri, début de printemps itou (dans le sud-est). Juste deux jours et pas plus m'ont permis d'aller poser le pied dans les Baronnies. Céquoi donc ? En gros ce sont les Préalpes qui se trouvent au N du Mont Ventoux. Bien sympa comme paysages avec l'omniprésent "mont Chauve" (c'est le nom par lequel on qualifie ce sommet de 1909m), d'ailleurs pas si "chauve" que ça de ce côté avec des forêts colonisant les pentes abruptes d'éboulis. Par contre, au S, côté Provence, il a tout de la Lune... Les Baronnies permettent d'évoluer au milieu d'espaces naturels aux caractères différenciés entre exploitations agricoles, crêtes calcaires, forêts de feuillus, "sculptures" de calcaire et de marne... Et toujours en train de jouer à cache-cache avec le Ventoux au gré des vallons que l'on remonte et des cols que l'on franchit. Quelques villages sympas (avec commerces, oui, oui...) permettent de faire des haltes roboratives et au calme. C'est aussi une région prisée des VTTistes. Le GR de Pays du Tour des Baronnies créé par la Fédération de la Randonnée se réalise en une dizaine de jours mais on peut facilement composer des boucles de deux ou trois jours au gré des vicissitudes de la météo... Je vous livre un avant-goût des possibilités dans ce topo Autour de Plaisians.
Juin 2018 s1 & s2 : Changement de programme pour cet été avec la déprogrammation du Kalindi Khal, faute de participants (les autorités indiennes ne délivrent de permis pour cette région que pour un groupe constitué de 4 personnes, et nous ne sommes actuellement que deux...). Ce sera donc une version écourtée du trek d'axploration du Changthang que je vais assurer, programme expurgé, là aussi, du passage par Chushul gompa, puisque les autorités indiennes refusent que les touristes puissent traverser cette région très proche de la ligne de séparation avec la Chine, non officielle à ce jour. B... ! Que c'est dur de partir à la découverte des grands espaces de l'Inde himalayenne... Vous trouverez le jour par jour prévisionnel de ce trek au Changthang en marge gauche du site. Quant au panoramique proposé en illustration de ce billet, c'était en 2012 au cours du trek de Rumtse au Spiti au sud du lac Tsomoriri, un endroit magique où l'on passera lors du trek précédent de l'Indus à Manali.
Juin 2018 s3 & s4 : De retour d'une escapade de 4 jours dans le Gévaudan, dont deux jours sous la pluie, j'ai pu quand même apprécier le potentiel de l'entrelacs des itinéraires du coin avec l'idée bien arrêtée d'y revenir pour en compléter la découverte. 4 jours, c'était l'espace-temps dont je disposais pour cette fois, mais j'ai pu réaliser un itinéraire entre Tarn, Jonte et Causse Méjean bien intéressant. Se clôturant en apothéose avec le parcours, ensoleillé, du balcon de la Jonte, là où les vautours nichent dans les anfractuosités des roches dressées. Mais, auparavant, il m'avait fallu se frayer un passage entre Le Rozier et Sainte-Enimie au milieu d'une végétation envahissante et très humide de laquelle je ressortais chaque soir trempé de la tête aux pieds. J'avais bien prévu le parapluie mais je n'avais pas imaginé que ce sentier touristique des gorges du Tarn était entretenu a minima. Enfin ! Il me reste quand même de bons souvenirs de paysages ainsi que de rencontres enrichissantes dans les gîtes au moment des repas plus que roboratifs : "tu perds 2kg sur le sentier, tu en reprends 3 le soir". Une région très attachante s'il en est. Et il en est...
Juillet 2018 s1 & s2 : L'un des coups de coeur de la quinzaine passée dans le Briançonnais : le lac des Cordes. Un petit bijou de lac lové dans un vallon alpestre et fréquenté par assez peu de monde... Panoramas lointains sur le Mont Thabor, la crête frontière entre Italie et Vanoise et surtout une montée en deux partie dissemblables : d'abord mi-ombre dans le mélézin puis soleil lorsque l'on remonte le vallon à l'herbe grasse inervé de dizaines de sources et ponctué de buissons de rhododendrons. Il y a de belles choses au-delà de nos frontières (j'ai un certain retour d'expérience sur les paysages de l'Himalaya et de l'Atlas) mais il est toujours plaisant de (re)découvrir des petits coins comme ça à deux pas de chez soi... Et comme je l'annonçais en introduction de ce billet, ce n'est que l'un des coups de coeurs de ce début d'été alpestre (découvrez les autres en visualisant les nombreux topos des hautes-Alpes que j'ai mis en ligne ces derniers jours) avant de m'envoler vers les déserts d'altitudes du Ladakh, du Rupshu, du Changthang et du Spiti. D'ailleurs, il est encore temps de s'inscrire à l'un des treks proposés : Entre Indus, Shyok et Nubra, De l'Indus à Manali ou Changthang. Mais faites vite !
Juillet 2018 s3 & s4 : Je vous ai présenté la semaine dernière l'un des coups de coeur de ma quinzaine dans le Briançonnais, le lac des Cordes. Vous avez peut-être découvert les autres circuits en visualisant le complément de la rubrique des topos des hautes-Alpes que j'ai mis en ligne à mon retour. Oui, je sais, sans les diaporamas, mais c'est vraiment chronophage et je n'ai plus beaucoup de temps pour me préparer avant de m'envoler vers les déserts d'altitude du Ladakh, du Rupshu, du Changthang et du Spiti (d'ailleurs, il est encore temps de s'inscrire à l'un des treks proposés : Entre Indus, Shyok et Nubra, De l'Indus à Manali ou Changthang. Mais faites vite !). Le second coup de coeur ira à la boucle qui passe au sommet du Chenaillet. Pourquoi donc ce sommet à l'accès débonnaire, uniquement connu des skieurs qui passent leurs vacances d'hiver à la station de Montgenèvre puisque correspondant au bout du bout des pistes de ski ? Eh bien, en été, une fois la neige fondue (et les skieurs aux combinaisons fluorescentes partis...), voici que l'on découvre les entrailles de la terre à ciel ouvert : des bombes de basalte plus grosses que les obus que se sont échangés les armées italienne et française au cours deux dernières guerres mondiales (les barbelés et les constructions militaires sont bien entendus exogènes...), des coulées de minéraux qui sont habituellement bien cachées au sein du manteau terrestre et que la surrection des Alpes a dévoilées. Sûr que ça a dû bien péter dans le coin il y a quelques 165 millions d'années. Mais c'est plutôt récent quand on sait qu'en comparaison, notre bonne VIEILLE Terre s'est créée il y 4,3 milliards d'années... En tout cas bonne balade géologique !
Août, septembre, octobre 2018 s1 & s2 : Depuis que je suis rentré de l'Oisans, je n'ai eu de cesse de vous présenter les coups de coeur qui avaient marqué ma quinzaine de randonnée dans le Briançonnais. Après le lac des Cordes et le Chenaillet, vous avez peut-être eu la curiosité d'aller fouiner dans la rubrique des topos des hautes-Alpes que j'ai mis en ligne à mon retour. Et, chose nouvelle, j'ai pu m'atteler à la mise en ligne des diaporamas. Ca y est, je suis parti vers le Jammu et Cachemire explorer les quelques portions de ces déserts d'altitude, au Ladakh, au Rupshu, au Changthang et au Spiti. D'ailleurs, il est déjà un peu tard pour s'inscrire à l'un des treks proposés : De l'Indus à Manali ou Changthang. Ca peut toujours se gérer par mail depuis Leh mais il ne faut plus attendre !). Retour à la mi-octobre pour, je l'espère, une collection de clichés sur ces régions très peu parcourues par les occidentaux...
Octobre 2018 s3 & s4 : Rentré ! Avec plein d'images dans la tête et, comme à l'habitude, plein de nouveaux projets dans la besace, histoire de poursuivre les explorations "hors des sentiers battus"... Ici, c'est une cuvette lacustre que l'on traverse au 5ème jour du nouvel itinéraire ouvert cet été. En 21 jours de marche, on explore les coins oubliés du Rupshu, on traverse la Zangskar range au niveau du Langpo La, on descend la rivière Tsarap avant de remonter l'Unmag chu pour se retrouver au pied de la Great Himalaya range. Puis c'est la découverte d'un col jusqu'à présent sans nom (et jamais parcouru par des "touristes" et des mules...) et que nous avons baptisé, au moment où l'on tendait des drapeaux, du nom d'un de mes camarades d'exploration zangskarpa, le Ringchen La. On rejoint ainsi la vallée de la Chandra chu, et après un aller-retour du côté du Paralatse La, on rejoint le lac de Chandra tal pour un ultime bivouac dans un lieu enchanteur. Le topo de cette traversée NE-SW du Ladakh (je ne lui ai pas encore donné de nom...) et les diaporamas du jour par jour seront insérés sur le site progressivement lors des prochaines semaines.
Novembre 2018 s1 & s2 : Toujours le Ladakh avec un coucher de soleil flamboyant sur le lac du Tsomo Riri ramené du trek De l'Indus à la Chandra, ça y est je viens de lui donner un nom... A mi-chemin entre Skyidmang et le lac de Chandra tal, la journée de repos à Kyangdam a permis de déguster ce splendide spectacle éphémère que Mère Nature nous a gratifiés. Et c'est émouvant ! Quant au topo du trek, mis à part les quelques clichés qui l'illustrent, il va falloir vous armer (d'un peu...?) de patience avant de pouvoir faire défiler les diaporamas qui complèteront à terme le jour par jour... C'est qu'avec quelques 1800 photos en attente de tri sur le disque dur du PC (assurément toutes aussi belles les unes que les autres, je déconne...), ça risque de me prendre un peu de temps !
Novembre 2018 s3 & s4 : Encore et toujours le Ladakh avec un panoramique ramené du trek De l'Indus à la Chandra mettant en scène la gompa de Nyima et à l'horizon le Ribil La qui avec ses 5768m pourrait bien se révéler le col de trekking le plus haut du Ladakh ! A sa gauche, le sommet du Chalung offre une possibilité d'accrocher "à son tableau de chasse" un sommet à 6500m tant il paraît techniquement facile lorsque l'on se trouve au niveau du Ribil La. Il y a même possibilité d'établir un camp de base sur le versant S du col au niveau d'une plateforme herbeuse traversée par un ruisseau (d'eau de fonte quand même, il ne faut pas en demander trop !). Pour s'en assurer, il suffit de faire défiler le Diaporama que j'ai inséré dans le jour 10. Et puis se diriger vers le Ladakh l'été prochain pour parcourir le circuit décrit au moins en partie de Skyidmang, un village posé sur un plateau morainique en RG de l'Indus, jusqu'au lac Tsomo Riri... Vous recherchez à gravir des sommets de plus de 6000m au Ladakh ? Eh bien, après le Chalung en apéritif, il vous sera possible au niveau de la cuvette lacustre des Kyun Tso de vous mesurer à l'ascension du Chamser Kangri ou du Lungser Kangri (ou aux deux...) ; là aussi, les moraines d'accès côté E SEMBLENT assez débonnaires et les accès aux sommets pas trop techniques (enfin, ça, c'est un ancien alpiniste devenu trekkeur qui le dit alors qu'il essaie, confortablement allongé sur l'herbe aux alentours de 5000m d'altitude au camp de Skyunting, de deviner les cheminements...). 1, 2 ou 3 sommets, mazette, quel bambée !
Décembre 2018 s1 & s2 : L'exploration du Changthang, je l'ai tentée cette année, je suis tombé sur un os, et de taille : le froid. D'accord, je n'aurais pas dû le programmer si tard dans la saison (fin septembre - début octobre). Le Changthang, cette région du Ladakh située sur son flanc E est composée de chaînes de montagnes impressionnantes (en gros il n'y a rien en dessous de 6000m...), est considérée comme froide. Et en plus tout le monde m'avait averti au Ladakh... Mais j'avais deux autres treks à conduire juste avant, celui Entre Indus, Shyok et Nubra puis la traversée exploratoire de la chaîne himalayenne De l'Indus à la Chandra. Alors, en fin de saison estivale de trekking, il faut s'attendre à des nuits frisquettes que l'on est sensé oublier bien vite en début de journée dès que les chauds rayons du soleil viennent caresser votre peau. Mais, car il y a un mais..., la chute de neige du week-end des 22 et 23 septembre 2018 a changé la donne : 30 cms au sol dès 4500m et un petit vent de face qui, glissant doucement sur les pentes gelées, se transforme en une bise revigorante mais exténuante. Et même si la météo s'était remise au beau après cette période d'instabilité, il devenait difficile de s'élever dans les belles et larges vallées qui séparent les montagnes. Vraiment fatigant ! J'ai donc renoncé mais il y avait quand même 5 cols à plus de 5500m à franchir et il était impossible de prévoir l'état des pentes que l'on aurait à négocier, surtout accompagné d'une caravane de mules. "Cent fois sur le métier, remets ton ouvrage" selon le dicton bien connu, eh bien, j'ai reprogrammé ce trek exploratoire (ben oui, personne ne s'y rend...) pour l'année prochaine et pour ne pas me "faire avoir", je l'ai calé en tout début de saison courant juillet. Croisons les doigts pour que cela se présente un peu mieux ! En tout cas, le peu que j'en ai vu m'a convaincu que c'était une région quasi vierge de touristes (ils vont tous au lac Pangong et puis c'est tout !) et que le potentiel "hors sentiers battus" était impressionnant. Si vous êtes intéressés, n'hésitez pas à me demander des renseignements complémentaires.
Décembre 2018 s3 & s4 : Ce n'est pas parce que je me suis "réfugié" dans la Drôme que j'ai oublié Paris et la meilleure manière de le traverser en suivant ses itinéraires de randonnée ! C'est toujours passionnant d'explorer les recoins de la "ville lumière" à la recherche d'endroits sympas. La ville est un agglomérat de quartiers, tous différents les uns des autres. On admire de beaux ensembles hausmanniens au centre, on croise une foultitude de monuments dont il est inutile de faire la publicité mais aussi des ensembles de pavillons composant la ceinture extérieure de l'hyper-centre. Les 17, 18, 19 et 20èmes arrondissements sont une pure merveille pour qui sait traquer la moindre impasse et découvre des endroits anachroniques. En cela, vous pouvez vous faire aider en acquérant le guide FFRandonnée Paris à pieds qui regroupe aujourd'hui dans un même ouvrage les 3 GR de Pays tracés dans la capitale. En complément et pour suivre le fil du fleuve, emportez aussi Les sentiers de la Seine dans Paris (GR2).
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